Jeudi Saint

L'Evangile

Évangile de Jésus Christ selon saint Marc

Le sabbat terminé,
Marie Madeleine, Marie, mère de Jacques, et Salomé
achetèrent des parfums pour aller embaumer le corps de Jésus.
De grand matin, le premier jour de la semaine,
elles se rendent au tombeau
dès le lever du soleil.
Elles se disaient entre elles :
« Qui nous roulera la pierre
pour dégager l’entrée du tombeau ? »
Levant les yeux,
elles s’aperçoivent qu’on a roulé la pierre,
qui était pourtant très grande.
En entrant dans le tombeau,
elles virent, assis à droite,
un jeune homme vêtu de blanc.
Elles furent saisies de frayeur.
Mais il leur dit :
« Ne soyez pas effrayées !
Vous cherchez Jésus de Nazareth, le Crucifié ?
Il est ressuscité : il n’est pas ici.
Voici l’endroit où on l’avait déposé.
Et maintenant,
allez dire à ses disciples et à Pierre :
“Il vous précède en Galilée.
Là vous le verrez,
comme il vous l’a dit.” »

– Acclamons la Parole de Dieu.

Le sabbat terminé,
Marie Madeleine, Marie, mère de Jacques, et Salomé
achetèrent des parfums pour aller embaumer le corps de Jésus.
De grand matin, le premier jour de la semaine,
elles se rendent au tombeau
dès le lever du soleil.
Elles se disaient entre elles :
« Qui nous roulera la pierre
pour dégager l’entrée du tombeau ? »
Levant les yeux,
elles s’aperçoivent qu’on a roulé la pierre,
qui était pourtant très grande.
En entrant dans le tombeau,
elles virent, assis à droite,
un jeune homme vêtu de blanc.
Elles furent saisies de frayeur.
Mais il leur dit :
« Ne soyez pas effrayées !
Vous cherchez Jésus de Nazareth, le Crucifié ?
Il est ressuscité : il n’est pas ici.
Voici l’endroit où on l’avait déposé.
Et maintenant,
allez dire à ses disciples et à Pierre :
“Il vous précède en Galilée.
Là vous le verrez,
comme il vous l’a dit.” »

– Acclamons la Parole de Dieu.

Le sabbat terminé,
Marie Madeleine, Marie, mère de Jacques, et Salomé
achetèrent des parfums pour aller embaumer le corps de Jésus.
De grand matin, le premier jour de la semaine,
elles se rendent au tombeau
dès le lever du soleil.
Elles se disaient entre elles :
« Qui nous roulera la pierre
pour dégager l’entrée du tombeau ? »
Levant les yeux,
elles s’aperçoivent qu’on a roulé la pierre,
qui était pourtant très grande.
En entrant dans le tombeau,
elles virent, assis à droite,
un jeune homme vêtu de blanc.
Elles furent saisies de frayeur.
Mais il leur dit :
« Ne soyez pas effrayées !
Vous cherchez Jésus de Nazareth, le Crucifié ?
Il est ressuscité : il n’est pas ici.
Voici l’endroit où on l’avait déposé.
Et maintenant,
allez dire à ses disciples et à Pierre :
“Il vous précède en Galilée.
Là vous le verrez,
comme il vous l’a dit.” »

– Acclamons la Parole de Dieu.

 

Mc 16, 1-7

L'homélie

« Il y eut un soir, il y eut un matin »…
C’est ce que nous avons entendu pour débuter notre veillée pascale de ce soir.
« Il y eut un soir, il y eut un matin » : Cette phrase prend tout son sens, au cœur de notre évangile de la résurrection.
En effet, tout à l’heure : Il était 20h… il faisait déjà nuit…
C’est un symbole : Le symbole de nos ténèbres qui parfois hante nos existences.
C’est au cœur de la profondeur de la nuit ; au cœur des abîmes de la terre ; au cœur de l’impuissance de notre
humanité, que jaillit la lumière de la Vie.
« Il y eut un soir »… Vendredi soir…
C’est alors que tout semble perdu…alors que Dieu parait avoir abandonné son Fils (Souvenez-vous de
dimanche dernier : « Éloï, Éloï, lema sabactani ? », Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m’as-tu abandonné ?)…
c’est alors qu’il y eut un matin : le matin où se lève l’aurore du Salut.
Rappelez-vous l’acclamation de l’entrée du cierge pascal tout à l’heure :
« Christ est lumière ; Lumière du Père ; Lumière du monde »
Depuis la nuit des temps, Dieu n’avait cessé de répéter que l’humanité était son chef-d’œuvre, pareille à une
épouse tendrement aimée, pour laquelle rien n’était trop beau ; rien n’était trop coûteux.
Et comme les mots ne suffisaient plus pour le dire, Dieu était venu lui-même en son Fils, afin de nous donner
tout, jusqu’à sa propre mort : un soir…

Il y eut un matin…
Les femmes : Marie-Madeleine, Marie mère de Jacques, et Salomé étaient venues, dès que la loi juive le leur
permettait : Elles étaient venues les mains pleines pour embaumer le corps de Jésus.
Elles n’en auront pas besoin : Un jeune homme, vêtu de blanc le leur dit : « Vous cherchez Jésus de Nazareth,
le crucifié ? Il est ressuscité. Il n’est pas ici. Il vous précède en Galilée ».
Le tombeau vide : c’est bien plus que l’absence d’un corps.
On a roulé la pierre : C’est l’ouverture béante du tombeau.
C’est l’ouverture d’un nouveau mystère :

un mystère qui fait toutes choses nouvelles. Un mystère qui a commencé là bas, en terre sainte… Il y a 2000 ans.
C’était en Galilée : ce pays encore meurtri de nos jours, par la haine et la violence.
Pourtant, ce soir, en ce 30 mars 2024, nous sommes plongés à nouveau au cœur de la foi reçue lors de notre baptême :
Grâce à la foi, au plus profond de nous-mêmes, nous sommes convaincus que la Vie qui sera toujours plus forte
que la mort.
Il y eut un soir… le vendredi soir.
Il y eut un matin… « de grand matin » : le dimanche ; à l’aube du premier jour de la semaine.
Après être tombée bien bas : l’humanité a été relevée.
Au matin de Pâques : Dieu a tout donné, et l’homme a tout reçu.
Le monde ancien s’en est allé. Un monde nouveau est déjà né (2 co 5, 17)
C’était là-bas, en terre sainte ; en Galilée.
Quelle sera notre Galilée à nous fidèles du Christ à Wambrechies, à Marquette et à Saint André ?
Elle sera celle que nous construirons dans la paix, en accueillant en nous, le mystère du tombeau vide.
Le mystère de la Vie plus forte que la mort !

Père Dominique Lemahieu

Wambrechies, le 30 mars 2024