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Saint Pierre et Saint Paul, piliers de l’Eglise

Saint Pierre Pierre, dont le nom originel est Simon bar Jonas (ce qui signifie «Simon fils de Jonas » ou, en hébreu, « fils de la colombe »), est né au début de l’ère chrétienne à Betsaïde, en Galilée, et mort en 67 à Rome.Pierre et son frère André étaient pêcheurs ; et c’est au bord du lac de Tibériade que Jésus les appela. « Venez à ma suite, leur dit-il, et je ferai de vous des pêcheurs d’hommes » (Mt 4, 19). Les deux frères laissèrent alors leurs filets et suivirent Jésus.Pierre occupa parmi les douze apôtres une place prééminente.Reconnaissant Jésus comme le Christ, « le fils de Dieu », il reçut le nom de Kepha, qui signifie « pierre » ou « roc » en araméen. Et il fut choisi pour être la «pierre angulaire » de l’Eglise : « Et moi, je te dis que tu es Pierre, et sur cette pierre je bâtirai mon Eglise » (Mt 16, 18).Après la Pentecôte, il fut l’un des dirigeants de la communauté chrétienne. Selon une tradition tardive, il aurait été le premier évêque d’Antioche. Les dates de son séjour à Rome ne font pas l’unanimité ; premier pape, il fut aussi le premier évêque de cette ville. La tradition situe son martyre, qui aurait eu lieu lors des persécutions ordonnées par Néron, à l’emplacement de l’actuelle basilique Saint-Pierre.De nombreux tableaux représentent son crucifiement qui, selon un texte apocryphe, aurait eu lieu la tête en bas Saint Paul Paul (de son nom originel Saul) était juif. Il est né vers l’an 10 à Tarse, en Cilicie (situé dans l’actuelle Turquie). Puis il fut envoyé par ses parents à Jérusalem pour y apprendre le métier de scribe.Rejoignant le rang des persécuteurs de la « nouvelle religion », il obtint du grand prêtre des lettres de recommandation pour aller rechercher les chrétiens de Damas dans le but de les persécuter. Et c’est au cours de ce voyage qu’eut lieu le célèbre épisode de sa conversion.Alors qu’il approchait de Damas, il fut enveloppé par une lumière venue du ciel, qui l’aveugla.Tombant à terre, il entendit une voix qui lui disait : « Saul, Saul, pourquoi me persécutes-tu ?Je suis Jésus, c’est moi que tu persécutes. Mais relève-toi, entre dans la ville, et on te dira ce que tu dois faire. » Aveugle, il arriva à Damas, conduit par ses compagnons, et s’y fit baptiser quelques jours plus tard.Dès lors, il sera l’un des plus fervents apôtres du Christ. Grand voyageur, il visita les Eglises à l’est du bassin méditerranéen, et particulièrement en Asie mineure. La tradition rapporte qu’il fut décapité à Rome, en 64, sous le règne de Néron.

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Fête du corps et du sang du Christ

C’est notre Dieu d’amour qui se révèle en donnant son corps et son sang, en se donnant à nous comme nourriture de vie éternelle. Ce dimanche 22 juin 2025, nous fêtons le Saint-Sacrement du Corps et du Sang du Christ ou Corpus Christi, appelé autrefois la Fête-Dieu. Cette solennité se déroule en principe le jeudi qui suit la fête de la Sainte Trinité (en référence au Jeudi saint), soit soixante jours après Pâques. Mais, en vertu d’une dérogation(*), elle est reportée au dimanche suivant dans les pays où elle n’est pas inscrite au nombre des jours chômés (France, Italie, etc.), soit le 2e dimanche après la Pentecôte.C’est depuis la réforme liturgique du concile Vatican II, que la Fête-Dieu est appelée « Fête du Saint-Sacrement du Corps et du Sang du Christ ». Mais ses origines remontent au XIIIe siècle où l’élévation de l’hostie lors de la messe manifestait déjà le désir de contempler le Saint-Sacrement.Le 8 septembre 1264, le pape Urbain IV rendit la fête du Saint-Sacrement obligatoire pour l’Église universelle, mais cette fête a eu de la peine à s’imposer chez les évêques et les théologiens. Puis elle est devenue très populaire en Espagne, a été supprimée dans les pays protestants, mais cependant gardée par l’Église anglicane. Le pape Jean XXII en 1318 a ordonné de porter l’Eucharistie le jour de la Fête du Saint Sacrement, en cortège solennel dans les rues et sur les chemins pour les sanctifier et les bénir. C’est à ce moment qu’apparaît l’ostensoir. Le concile de Trente (1515-1563) approuve cette procession qui constitue une profession publique de foi en la présence réelle du Christ dans l’Eucharistie.Pendant la procession, le prêtre portait l’Eucharistie dans l’ostensoir sous un dais souvent tenu par quatre personnes. Au reposoir, sorte d’autel couvert de fleurs où le cortège faisait une station, l’officiant encensait l’Eucharistie et bénissait le peuple avec l’ostensoir.La fête du Saint-Sacrement du Corps et du Sang du Christ commémore pour nous catholiques, la présence réelle de Jésus-Christ dans le sacrement de l’Eucharistie, sous les espèces du pain et du vin consacrés au cours de la messe.

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La Pentecôte

La Pentecôte vient clôre le temps pascal. On pourrait, par des cierges et des photophores, symboliser les flammes se répandant sur les Apôtres.L’esprit Saint, témoin de la vérité, est la force qui vient du Père et du Fils. Il nous permet de vaincre le mal, de ne pas être atteint par les critiques. Il peut nous guider dans nos décisions, apaiser nos craintes et nous remplir d’espérance.Grâce à l’Esprit Saint, don reçu lors de la confirmation, nous acquérons la maturité spirituelle, nous pouvons agir en tant que fils de Dieu et entrons pleinement dans la vie à la suite du Christ, mort et ressuscité. Par la confirmation nous devenons un adulte dans la foi.En cette année du Jubilé, période spéciale, de grâce, de miséricorde et de renouveau, profitons en pour être porteur de l’Evangile comme les Apôtres qui ont été chargés d’annoncer la Bonne Nouvelle. Soyons pèlerins de l’espérance. Viens Esprit de Dieu vivantRenouvelle tes enfantsViens Esprit Saint, nous brûler de ton feuDans nos cœurs répands tes donsSur nos lèvres, inspire un chantViens Esprit Saint, viens transformer nos viesEsprit de lumière, Esprit créateurRestaure en nous la joie, le feu,l’espéranceAffermis nos âmes, ranime nos cœursPour témoigner de ton amour immense

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L’Ascension, l’élévation du Christ vers le ciel

La fête de l’Ascension célèbre la montée de Jésus vers Dieu son Père. Elle est fêtée en France le jeudi de l’Ascension, quarante jours après Pâques. Mort et ressuscité, il quitte ses disciples tout en continuant d’être présent auprès d’eux, mais différemment. Il promet de leur envoyer une force, celle de l’Esprit-Saint.La fête de l’Ascension, célébrant l’entrée du Christ dans la gloire de Dieu, est une des principales fêtes chrétiennes, qui s’inscrit dans le prolongement de Pâques et annonce la Pentecôte, dix jours plus tard. Le jour de l’Ascension, la couleur des vêtements liturgiques (que porte le prêtre) est le blanc, couleur de la fête, de la lumière et de la joie. Jésus rejoint son Père L’Ascension est relatée par l’évangile de Marc (chapitre 16, verset 19), l’évangile de Luc (chapitre 24, verset 51) et le livre des Actes des Apôtres (chapitre 1, versets 6-11). Le livre des Actes des Apôtres rapporte que, quarante jours après Pâques, Jésus apparaît une dernière fois à ses disciples et leur annonce : « Vous allez recevoir une force, celle de l’EspritSaint qui viendra sur vous. Alors vous serez mes témoins (…) jusqu’aux extrémités de la terre ». Après ces paroles, ils le virent s’élever et disparaître à leurs yeux dans une nuée.L’évangile de Luc précise quant à lui que les apôtres « retournèrent à Jérusalem, remplis de joie ».Ainsi s’achève le temps des rencontres du Ressuscité avec ses disciples. Cependant, selon sa promesse, Il sera toujours avec eux, mais d’une présence intérieure : ils ne le verront plus de leurs yeux. Le Christ n’est plus visible, mais il n’abandonne pas ses disciples. Il leur promet la venue de l’Esprit à la Pentecôte. Un nouveau mode de présence Croire que le Christ ressuscité est entré dans la gloire est un acte de foi. L’Ascension est source de liberté : loin de s’imposer aux hommes, Jésus les laisse libres de croire, et donc d’aimer véritablement. Jésus ne cesse d’inviter les hommes à le suivre : dans la foi, ils doivent apprendre à lire les signes de sa présence et de son action, en particulier dans la célébration des sacrements, notamment l’Eucharistie, mais aussi dans sa Parole, son Peuple, ses ministres (évêques, prêtres, diacres)…« Pourquoi restez-vous là à regarder vers le ciel ?» (Ac 1, 11) s’entendent dire les apôtres : l’Ascension du Christ est aussi un appel à un plus grand engagement dans le monde pour porter la Bonne Nouvelle.

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La couronne de l’Avent

Cette tradition populaire préchrétienne devint, au XVIe siècle, en Germanie, un symbole chrétien de l’Avent qui se répandit ensuite dans de nombreux pays. Dans certaines familles, allumer une bougie de cette couronne, chaque dimanche de l’Avent, est l’occasion d’un temps de prière. La couronne de l’Avent peut en effet nous dire quelque chose de ce temps précédant Noël. C’est une couronne : antique symbole de victoire et de gloire, elle évoque le « Messie-Roi » attendu par Israël et annoncé par les prophètes, Celui que chante une antienne du 22 décembre tirée du psaume 23 : « Portes, levez vos frontons, qu’il entre le roi de gloire ! », une royauté qui bouleversera nos représentations habituelles, puisqu’elle se manifestera dans l’abaissement de la crèche et de la Croix Elle est composée de rameaux verts : ils indiquent le renouveau attendu de l’Enfant de la crèche. A ce monde qui fait inéluctablement l’expérience de la finitude, de la déchéance et de la mort, l’Avent fait entendre la promesse d’une naissance inouïe : « Voici que la vierge concevra, elle enfantera un fils et on l’appellera Emmanuel », c’est-à-dire : Dieu avec nous. « Si le Créateur en personne n’était descendu vers la créature pour s’unir à elle, ramenant, par sa naissance, l’humanité vieillie à un nouveau commencement, la mort régnerait depuis Adam jusqu’à la fin…» écrit le pape Saint- Léon le Grand (+461) : «quand Dieu se fait homme, paraît un monde nouveau » chante l’office au 1er janvier. Les quatre bougies symbolisent les quatre dimanches pour préparer Noël : le premier invite à veiller dans l’attente du Seigneur, le second fait entendre la voix de Jean-Baptiste qui incite à « préparer les chemins du Seigneur », le troisième appelle à la joie car « le Seigneur est proche », le quatrième annonce les événements qui précèdent immédiatement la naissance du Christ.La flamme des bougies représente la lumière des prophéties qui, au long de l’histoire, illuminèrent la nuit du peuple de Dieu dans l’attente de la « Lumière véritable » (Jean 1.9). C’est aussi un signe de l’espérance du chrétien et de sa vigilance dans l’attente de la venue du Christ – celle de Noël, mais aussi celle, définitive, de la fin des temps. Pour Saint-Basile (+379) «le chrétien est celui qui reste vigilant chaque jour et chaque heure, sachant que le Seigneur vient» Que cette couronne de l’Avent, qui décore les maisons avant Noël, nous aide à décorer nos cœurs durant cette préparation de Noël ! Le Jour du Seigneur Nouvelle année liturgique 2024-2025 Ce dimanche, Fête du Christ-Roi de l’Univers, clôture l’année liturgique 2023-2024.Dimanche prochain, 1er dimanche de l’Avent. La nouvelle année liturgique es l’année C. Elle est consacrée à l’Evangile selon Saint-Luc. Médecin grec, il se convertit à la foi du Christ et devint le compagnon très cher de l’Apôtre Saint-Paul.Dans son évangile, il présente Jésus comme un Messie plein de miséricorde, de tendresse et d’amour. Il rend grâce pour l’œuvre que Dieu a accomplie pour nous.C’est celui qui parle le plus de la Vierge Marie.

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La prière

La prière est l’un des sept axes fixés lors de la messe de rentrée paroissiale.Nous aurons au cours de cette semaine, le temps de méditer sur le message du Pape François dont voici quelques extraits : Extrait du message du Pape François au sujet de l’année du jubilé 2025 Chers Frères et Sœurs !1.La prière du pauvre s’élève jusqu’à Dieu (cf. Si 21,)° En cette année consacrée à la prière, en vue du Jubilé ordinaire de 2025, cette expression de la sagesse biblique est encore plus appropriée pour nous préparer à la VIIIème Journée Mondiale des Pauvres, qui aura lieu le 17 novembre. L’espérance chrétienne embrasse aussi la certitude que notre prière parvient à la présence de Dieu ; mais pas n’importe qu’elle prière : la prière du pauvre ! Réfléchissons à cette Parole et « lisons là » sur les visages et dans les histoires des pauvres que nous rencontrons au cours de nos journées, afin que la prière devienne un chemin de communion avec eux et de partage de leurs souffrances.5. En cette année consacrée à la prière, nous devons faire nôtre la prière des pauvres et prier avec eux. C’est un défi que nous devons relever et une action pastorale qui doit être encouragée. En effet « la pire discrimination dont souffrent les pauvres est le manque d’attention spirituelle. L’immense majorité des pauvres a une ouverture particulière à la foi ; ils ont besoin de Dieu et nous ne pouvons pas négliger de leur offrir son amitié, sa bénédiction, sa Parole, la célébration des Sacrements et la proposition d’un chemin de croissance et de maturation dans la foi. L’option préférentielle pour les pauvres doit se traduire principalement par une attention religieuse privilégiée et prioritaire » (ibid., n 200).Tout cela demande un cœur humble qui a le courage de devenir mendiant. Un cœur prêt à se reconnaître pauvre et nécessiteux. Il existe en effet une correspondance entre la pauvreté, l’humilité et la confiance. Le vrai pauvre est l’humble, comme le disait le saint évêque Augustin : « le pauvre n’a pas de quoi s’enfler ; il y a dans le riche, matière à lutter. Ecoute-moi donc. Sois un vrai pauvre, sois pieux, sois humble » (Sermon 14, 4). L’homme humble n’apas à se vanter ni à revendiquer, il sait qu’il ne peut pas compter sur lui-même, mais il croit fermement qu’il peut être appel à l’amour miséricordieux de Dieu, devant lequel il se tient comme le fils prodigue qui revient à la maison, repentant,pour recevoir l’étreinte de son père (cf Lc 15, 11-24). Le pauvre, qui n’a rien sur quois’appuyer, reçoit la force de Dieu et met toute sa confiance en Lui. En effet, l’humilitéengendre la confiance que Dieu ne nous abadonnera jamais et ne nous laissera passans réponse.

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“Le cœur de Jésus”, la nouvelle encyclique du Pape François

DILEXIT NOS Le cœur de Jésus Dans sa 4e encyclique, Dilexit nos, publiée ce jeudi 24 octobre 2024, le pape François fait du Sacré-Cœur l’antidote aux maux de la modernité. Un plaidoyer pour la piété populaire qui synthétise onze années de pontificat, près de dix ans après la publication de Laudato si’. Vous trouverez le texte à télécharger par le biais du bouton ci-dessous (plus facile à lire que les résumés, bien que long….) de cette belle méditation sur le Cœur de Dieu : ” Au cœur du monde pour un monde du coeur” L’encyclique Dilexit Nos à télécharger L’intégralité du texte de l’encyclique ‘Le cœur de Jésus’ du Pape François est à télécharger Proposition : Si vous désirez lire, et méditer à plusieurs, n’hésitez pas à constituer des petits groupes de fraternité.Pour vous y aider et vous mettre en lien avec d’autres : envoyez nous un mail paroisse.wambrechies@wanadoo.fr

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Fête du Saint Sacrement “Fête-Dieu en France”

Origine Le pape Urbain IV en 1264 rendit la fête du Saint-Sacrement obligatoire pour l’Église universelle, mais cette fête a eu de la peine à s’imposer chez les évêques et les théologiens. Puis elle est devenue une fête très populaire, très célèbre en Espagne. Elle a été supprimée dans les pays protestants, mais cependant gardée par l’Église anglicane. Cette fête était appelée fête du Corpus Christi ou Fête du Saint-Sacrement. Le nom de Fête-Dieu n’existe qu’en français.Le pape Jean XXII en 1318 a ordonné de porter l’eucharistie, le jour de la Fête du Saint-Sacrement (Fête-Dieu), en cortège solennel dans les rues et sur les chemins pour les sanctifier et les bénir. C’est à ce moment qu’apparaît l’ostensoir. Elle se répand dans tout l’occident aux XIV° et XV° siècles. Le concile de Trente (1515-1563) approuve cette procession de la Fête-Dieu qui constitue une profession publique de foi en la présence réelle du Christ dans l’eucharistie. Le défilé du Saint-Sacrement est encore très populaire en Italie et en Espagne. Mais en France, la procession de la Fête-Dieu se fait rarement, sauf dans de nombreux villages du Pays Basque. Description de la procession de la Fête-Dieu Pendant la procession de la Fête-Dieu, le prêtre portait l’eucharistie au milieu des rues et des places richement pavoisées de draperies et de guirlandes. On abritait le Saint sacrement sous un dais somptueux porté par quatre notables.On faisait aussi une station à un reposoir, sorte d’autel couvert de fleurs. L’officiant encensait l’eucharistie et bénissait le peuple. On marchait sur un tapis de pétales de rose que des enfants jettent sur le chemin du Saint-Sacrement. Cela constituait un vrai spectacle L’ostensoir : Un prêtre portait l’eucharistie dans l’ostensoir sous un dais souvent tenu par quatre personnes. Parfois l’ostensoir était sur un char tiré par deux chevaux.Au reposoir, l’officiant encensait l’eucharistie et bénissait le peuple avec l’ostensoir. L’ostensoir est un objet liturgique destiné à contenir l’hostie consacrée, à l’exposer à l’adoration des fidèles et à les bénir. Le reposoir de la Fête-Dieu : Le reposoir de la procession de la Fête-Dieu est un temps fort de l’adoration du Saint-Sacrement. Le cortège de la Fête Dieu fait une station à un reposoir, sorte d’autel décoré ou couvert de fleurs. Au reposoir, l’officiant encense l’eucharistie et bénit le peuple avec l’ostensoir. Le reposoir peut être situé en plein air ou dans une salle. Sur le trajet il y en a parfois plusieurs. Après une station à un reposoir, on se rendait à un autre reposoir Le sens de la fête du Corps et du Sang du Christ aujourd’hui Depuis la réforme liturgique du concile Vatican II, la Fête Dieu est appelée « Fête du Saint Sacrement du Corps et du Sang du Christ ».La Fête du Corps et du Sang du Christ commémore l’institution du sacrement de l’eucharistie.Elle est un appel à approfondir le sens de l’eucharistie et sa place dans notre vie. Cette fête est la célébration du Dieu d’amour qui se révèle en donnant son corps et son sang, en se donnant à nous comme nourriture de vie éternelle.Le sens de la fête du corps et du sang du Christ est un peu différent de celui de la Fête Dieu qui était plus centrée sur l’adoration de la présence réelle du Christ

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La Pentecôte

« J’aurais encore beaucoup de choses à dire, mais pour l’instant vous n’avez pas la force de les porter. Quand il viendra, lui, l’Esprit de vérité, il vous guidera vers la Vérité tout entière. » (Jean 16. 12 et 13)Par delà le fait de la venue de l’Esprit sous la forme de « langues » de feu, il y a le mystère unique de notre salut. La messe de ce jour dégage d’ailleurs le contenu de ce mystère qui ne peut ni ne doit être séparé de celui de Pâques et de l’Ascension.L’Église l’a toujours vécu ainsi puisqu’elle célébrait les sacrements de l’initiation chrétienne dans la nuit de la Pentecôte, comme dans la nuit pascale, toutes deux étant une nuit baptismale qui apporte la lumière de Dieu. Continuer la mission reçue Après l’Ascension, le petit groupe des disciples s’était resserré autour de la Mère de Dieu et de Pierre. Ils n’envisagent pas d’arrêter la mission qui leur a été confiée. Ils veulent la continuer, mais il leur manque encore un certain dynamisme de la foi, celui de l’Esprit-Saint.Dans les semaines qui ont suivi Pâques, ils ont rencontré plusieurs fois leur Seigneur,le Christ, l’homme qui a vécu quotidiennement avec eux. Ses paroles et tous ses faits et gestes reviennent à leur mémoire et surtout à leur pensée, car il les avait ouverts à la compréhension des Écritures (Luc 24. 45). Dans ces rencontres, il leur avait faitcomprendre qu’ils devaient partir proclamer en son nom, la conversion pour le pardon des péchés (Luc 24. 47). Celui qui le leur a dit, ce n’est plus Jésus de Nazareth, le charpentier devenu messager de la Bonne Nouvelle. C’est désormais Jésus, le ressuscité.S’ils sont dans la crainte, ils sont tout autant dans l’attente. L’Église est dans l’attente de l’enfantement. C’est la crainte d’une mère qui voit le jour de la naissance s’approcher.Non pas la crainte peureuse, mais l’attente joyeuse, même si elle est anxieuse. Nous voyons les apôtres préparer l’avenir par l’élection de Matthias afin de remplacer celui qui a quitté « la diaconie et l’apostolat», selon le texte grec (Actes 1. 25).Nous arrivons ainsi à la fête juive de Shavouot qui célébrait la naissance du peuple d’Israël. Par le don de la loi au Sinaï, l’Alliance est scellée. Dieu fait d’Israël son peuple parmi les nations. « Je vous tiendrai pour mon peuple parmi tous les peuples, car toute la terre est mon domaine. Vous serez pour moi un royaume de prêtres et une nation consacrée. » (Exode 19. 5 et 6) Les apôtres ne sont pas restés sans réfléchir à tout cela durant les dix jours de ce que les Pères de l’Église appellent leur «retraite». Avec Marie qui gardait toute chose en son cœur, ils ont relu « en commençant par Moïse et par tous les prophètes, ce qu’il leur avait dit de lui, » tout au cours de ces années vécues à ses côtés. (Luc 24. 27) Le  groupe apostolique prend à son compte la responsabilité confiée au Peuple de Dieu, parce qu’elle lui a été confiée par le Christ. L’accomplissement du mystère La réalité du mystèrede la venue de l’Esprit va les entraîner plus loin encore, quand ils reçoivent ce feu qui descend sur eux et les embrase. Jean-Baptiste le leur avait dit déjà sur les bords du Jourdain «Lui vous baptisera dans l’Esprit-Saint et le feu» (Luc 3. 16).«Je suis venu jeter un feu sur la terre,» leur avait dit le Seigneur (Luc 12. 49) Et leur remontent à la mémoire les dernières paroles du soir du Jeudi, lors du dernier repas pascal et l’envoi en mission, en commençant par Jérusalem jusqu’à toutes les nations.Dans ce sens, le discours de Pierre est caractéristique. Il commence à s’adresser à ses interlocuteurs immédiats : «Hommes de Judée et de Jérusalem » (Actes 2. 14). Mais tout de suite, il parle d’Israël, c’est-à-dire de tout le Peuple choisi. Il rappelle les prophètes, Joël et David qu’il cite pour évoquer les tentes du Sinaï (Actes 2. 26) « Ma chair campera dans l’Espérance. Il reprend les paroles de Jean-Baptiste et la promesse que leur avait faite Jésus : «Vous recevrez l’Esprit de Vérité.» «Repentez-vous, que soit baptisé chacun de vous au nom de Jésus-Christ, pour la remise des péchés et vous recevrez le don de l’Esprit» (Actes 2. 38).Ceux qui écoutent, reçoivent Pierre, et comprennent son discours, chacun dans la langue de son pays. Il s’agit bien de toutes les nations. C’est le signe que l’affirmation du Sinaï s’accomplit : «Toute la terre est mon domaine.» C’est le signe que s’accomplit la parole de Jésus. A Jérusalem, Dieu réalise l’universalité du don qu’il nous a fait en son Fils. L’Alliance se réalise en plénitude.Cette fête de la Pentecôte en est à la fois la conclusion et l’initiation au travers des siècles. C’est la naissance du nouveau Peuple de Dieu, la naissance de l’Église, car c’est ainsi que nous devons la considérer : elle réalise dans le temps et à travers toute la terre, la vie de Dieu parmi les hommes “Ce samedi 18 mai en l’église Saint-Paul à Saint-André-lez-Lille, une jeune adulte, Éléa, a reçu les sacrements du baptême, de la confirmation et l’eucharistie.Rendons grâce à Dieu pour ce nouvel enfant de Dieu et prions pour Éléa.”Merci beaucoup !

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L’Ascension, notre espérance

Interview de Francis de Chaignon, prêtre du diocèse de Paris et docteur en théologie, nous introduit à cet événement de la vie de Jésus qui nous ouvre l’accès auprès du Père. par Alexia Vidot (La Vie) à propos de son livre « Le mystère de l’Ascension » Parole et Silence » L’Ascension de Jésus concerne chacun d’entre nous. La foi nous fait participer à ce mystère où Il s’élève et revient vers son Père pour mieux nous faire participer à cette communion profonde et entraîner avec nous la Création entière. Parmi les événements de la vie de Jésus, son ascension retient moins l’attention que sa mort et sa résurrection. Elle est pourtant « le couronnement des mystères du Christ », écrivez-vous. En quoi ? Elle l’est au sens où elle vient achever une période qui est celle des apparitions du Christ Ressuscité, c’est ainsi que saint Luc nous la présente dans son Évangile et dans les Actes des Apôtres. Elle clôt cette période intermédiaire durant laquelle Jésus est encore avec ses disciples, Se donne à voir et à toucher, avant de disparaître à leur regard tout en étant présent par son Esprit.L’Ascension ouvre ainsi au temps de l’Église et c’est en cela qu’elle est charnière. La mort et la Résurrection du Christ sont bien le sommet de l’année liturgique, mais il faut aller jusqu’à l’Ascension et la Pentecôte pour avoir la totalité de la source du salut. Nous avons à nous réapproprier cette unité du mystère pascal et la totalité du temps de Pâques. Car c’est durant ces 50 jours que nous voyons se déployer la nouvelle manière selon laquelle le Christ se rend présent à ses disciples. Et donc à nous aussi. L’aspect « visible » de l’événement est-il important ? Les récits de l’Ascension insistent en effet sur le caractère sensible de ce qu’il se passe. Dans les Actes des Apôtres par exemple, le Christ s’élève « sous leurs regards », « une nuée le dérobe à leurs yeux », ils ont « les yeux fixés au ciel pendant qu’il s’en allait ». Et les deux hommes vêtus de blancs les interpellent sur cette attitude : « Pourquoi restez-vous ainsi à regarder le ciel ? »Les apôtres n’ont pas vu la Résurrection. En revanche, ils ont vu le Christ ressuscité qui s’est rendu visible à eux pendant 40 jours. Lors de l’Ascension, c’est l’inverse qui se produit : ils voient le Christ s’élever, mais ils ne le voient pas dans la gloire. C’est le don de l’Esprit saint qui va intérioriser en eux la présence glorieuse du Christ. Les apôtres sont ainsi non seulement les dépositaires des paroles du Christ, mais aussi les témoins de cette expérience de vision et de non-vision que l’on peut rapprocher de celle des disciples d’Emmaüs. C’est l’ouverture d’un regard de foi alors même que dans le régime de l’Église, le Christ n’est plus visible En quoi l’Ascension n’est-elle pas un beau concept théologique à contempler, mais un mystère qui nous concerne, personnellement ? On dit souvent que la Résurrection est le mystère de la foi, la Pentecôte, celui de la charité et l’Ascension, celui de l’espérance. L’espérance à laquelle nous ouvre l’Ascension est la possibilité, réelle, d’être élevé en Dieu. Oui, en étant glorifié dans son humanité, le Christ a rétabli la communication entre le ciel et la terre, entre Dieu et les hommes. Il nous a ouvert l’accès au paradis, à un Ciel nouveau.Son exaltation a rendu possible l’ascension de l’homme à sa suite, sa transformation totale.Les textes liturgiques de la fête sont ainsi centrés sur cette plénitude à laquelle nous sommes appelés : être un jour là où le Christ a précédé les membres de son Corps, c’est-à-dire auprès du Père, et y vivre déjà d’une certaine manière. L’oraison du jour le formule ainsi : « Dieu, qui élèves le Christ au-dessus de tout, ouvre-nous à la joie et à l’action de grâce, car l’Ascension de ton Fils est déjà notre victoire : nous sommes les membres de son Corps, il nous a précédés dans la gloire auprès de toi, et c’est là que nous vivons en espérance. » Comment vivre déjà là où nous espérons Le rejoindre ? En entrant avec le Christ dans un nouveau mode de pensée et d’existence. « Du moment que vous êtes ressuscités avec le Christ, recherchez les choses d’en haut, là où se trouve le Christ, assis à la droite de Dieu » (Colossiens 3, 1), insiste saint Paul. Il s’agit d’élever son cœur, de le fixer là où se trouve le Christ et de se laisser entraîner par Lui dans sa dynamique ascensionnelle.« Mets en nos cœurs un grand désir d’être unis au Christ en qui notre nature humaine est déjà auprès de Toi », prions-nous à la messe, après la communion. Ce n’est pas l’homme seulement, mais la création entière que le Christ entraîne dans ce mouvement ? C’est en effet tout le monde visible qui est entraîné dans ce chemin de gloire des enfants de Dieu. Par le Fils monté au ciel et dans l’Esprit sanctificateur, le cosmos est ramené à sa source qui est le Père, le Principe de tout. Saint Paul évoque ce mystère de la volonté de Dieu : « Pour mener les temps à leur plénitude, récapituler toutes choses dans le Christ, celles du ciel et celles de la terre » (Éphésiens 1, 11). Cette dimension cosmique du salut est importante et elle acquiert aujourd’hui un nouvel intérêt avec les questions écologiques. « On compte sur nous dans le ciel » « Notre Seigneur Jésus-Christ est monté au ciel en ce jour : que notre cœur y monte avec Lui. Écoutons l’apôtre : “Si vous êtes ressuscités avec le Christ, dit-il, cherchez les choses d’en haut, où le Christ est assis à la droite de Dieu ; goûtez les choses d’en haut et non les choses de la terre” (Colossiens 3, 1-2). De même qu’il est monté au ciel sans nous quitter, ainsi l’y accompagnons-nous

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