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Les dangers d’une rupture anthropologique

Tribune de la Conférence des responsables de culte en France (CRCF) sur la fin de vie : La Conférence des responsables de culte en France (CRCF) – catholique, protestant, orthodoxe, juif, musulman et bouddhiste – alerte solennellement sur les graves dérives qu’implique la proposition de loi introduisant dans la législation française un « droit à l’aide à mourir ». Derrière une apparente volonté de compassion et d’encadrement, ce texte opère un basculement radical :il introduit légalement la possibilité d’administrer la mort – par suicide assisté ou euthanasie – en bouleversant profondément les fondements de l’éthique médicale et sociale. 1. Un langage qui travestit la réalitéLa terminologie choisie – « aide à mourir » – masque la nature véritable de l’acte : l’administration volontaire d’un produit létal. Ce vocabulaire euphémisant, que la Haute Autorité de Santé elle-même qualifie de source de confusion éthique, dénature les mots pour désamorcer la gravité morale de l’acte. Qualifier une mort administrée de « naturelle » est une contrevérité qui vise à anesthésier les consciences et affaiblir le débat public. 2. Une rupture avec l’essence du soinL’intégration de l’aide à mourir dans le Code de la santé publique constitue un dévoiement de la médecine. Elle heurte frontalement le serment d’Hippocrate et le principe fondamental du soin, qui vise à soulager, sans jamais tuer. De nombreux soignants expriment leur désarroi : être chargés de provoquer la mort d’un patient constitue une transgression radicale de leur mission, et risque d’instaurer une culture de la mort là où la médecine s’est toujours construite comme un service de soin à la vie. 3. Des garanties éthiques et procédurales gravement insuffisantesLe texte actuel permet à un seul médecin d’autoriser un acte létal, sans procédure collégiale, ni évaluation psychiatrique.La Haute Autorité de Santé, dans ses avis successifs, insiste pourtant sur la nécessité absolue d’un discernement partagé, pluridisciplinaire, long et encadré. Le délai d’instruction de 15 jours suivi, le cas échéant, d’un délai de réflexion de seulement 48 heures – voire moins – va à l’encontre de tous les standards internationaux. Cette précipitation est indigne d’une décision irréversible et de la gravité de l’enjeu. 4. Une menace directe pour les plus vulnérablesL’instauration de ce « droit » risque d’exercer une pression sourde mais réelle sur les personnes âgées, malades ou en situation de handicap. La seule existence d’une telle option peut induire chez des patients une culpabilité toxique – celle d’« être un fardeau ». Dans les pays où l’euthanasie a été légalisée, les demandes ne cessent d’augmenter, et on observe une baisse inquiétante de l’investissement dans les soins palliatifs. Ainsi la promesse d’un accompagnement digne tend à s’effacer derrière une option terminale présentée comme solution. 5. Une atteinte à l’équilibre entre autonomie et solidaritéLa loi proposée consacre l’autonomie individuelle au détriment des liens familiaux et sociaux. Elle érige l’autodéterminationindividuelle en absolu en écartant toute information ou consultation de proches, de l’équipe soignante, et tout accompagnement spirituel ou psychologique. Ce faisant, elle ne tient aucun compte de la dimension relationnelle  et interdépendante de l’existence humaine. Ce choix solitaire risque fort d’occasionner des traumatismes et de blessures durables, notamment dans le cas d’une découverte a posteriori du décès d’un proche aidé au suicide ou euthanasié. Un appel à la responsabilité politique et humaineDevant cette possible rupture anthropologique, la CRCF appelle les parlementaires à faire preuve de discernement.Légaliser la mort administrée ne sera pas un progrès, mais une régression éthique, sociale et médicale. Il faut choisirl’investissement dans les soins palliatifs, la formation à l’écoute, l’accompagnement global des personnes jusqu’à la fin de leur vie.Ce choix est celui de l’humanité contre l’abandon, de la relation contre la solitude, du soin contre la résignation. Antony Boussemart, Co-président de l’Union bouddhiste de FranceMgr Dimitrios, Président de l’Assemblée des évêques orthodoxes de FranceChems-Eddine Hafiz, Recteur de la Grande Mosquée de ParisHaïm Korsia, Grand Rabbin de FrancePasteur Christian Krieger, Président de la Fédération protestante de FranceMgr Eric de Moulins-Beaufort, Président de la Conférence des évêques de France À propos de la CRCF :Constituée en 2010, la Conférence des responsables de culte en France (CRCF) est une instance informelle importante qui réunit les principaux représentants des grandes religions présentes en France. Elle a pour objectif de favoriser le dialogue interreligieux, prendre des positions communes sur des sujets d’intérêt général, et dialoguer avec les pouvoirs publics dans le respect de la laïcité à la française.

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CEF : Résolument, continuons à servir la vérité

La Conférence des évêques de France est constituée de l’ensemble des évêques et cardinaux de France. Ceux-ci se réunissent tous deux fois par an en Assemblée plénière ordinaire. Ces rencontres de Lourdes leur permettent de réfléchir ensemble aux problématiques qui traversent l’Église et la société française. Dans le cadre de leur Conférence épiscopale, les évêques se réunissent du 1er au 5 avril 2025, pour leur Assemblée plénière (AP) annuelle de printemps.  Nous vous proposons d’en découvrir les principaux thèmes de travail dans ce dossier en ligne mis à jour quotidiennement. Parmi les temps forts de cette Assemblée, il y a notamment la poursuite de la réflexion sur les dispositifs d’accompagnement des personnes qui auraient été victimes dans l’Église à l’âge adulte, les défis posés par l’IA, ainsi que les élections d’une nouvelle présidence et d’un conseil permanent. Pour aller plus loin… Tout sur l’assemblée plénière des évêques de France en mars 2025 Agir contre les abus dans l’Eglise ! Diocèse de Lille A l’issue de l’Assemblée de printemps qui vient de se dérouler à Lourdes, les évêques de France ont tenu à adresser un message aux fidèles catholiques, au sujet de la lutte contre les violences sexuelles dans l’Eglise afin d’encourager chacun à la conversion des cœurs et des intelligences. Résolument, continuons à servir la vérité ! Chers frères et sœurs dans le Christ, Les 31 mars et 1er avril, comme nous nous y étions engagés en mars 2023, nous, évêques de France, avons fait un point d’étape sur la lutte contre les violences sexuelles dans l’Eglise catholique. A notre invitation, trois cents personnes : personnes victimes, seules ou en collectifs, invités de nos diocèses, laïcs, prêtres et diacres, religieux et religieuses, experts, responsables associatifs, se sont réunies Cité Saint-Pierre à Lourdes. Pendant trois demi-journées, six tables rondes animées par différents journalistes, des ateliers, un ciné-concert racontant comment une personne victime sort de l’amnésie traumatique et parvient à la justice, se sont déroulés dans un climat de travail commun, d’écoute mutuelle, de bienveillance et de grande exigence. Nous remercions de tout cœur les personnes victimes et leurs collectifs. Nous sommes reconnaissants du compagnonnage qu’elles ont consenti à vivre avec nous. Leur parole, une fois encore, aide notre Église à faire la vérité pour combattre le mal qu’elle transporte, afin que nous soyons plus fidèles au Christ et à notre mission. Un chemin a été ouvert depuis la remise du rapport de la CIASE ; il est à poursuivre encore et toujours. Il est essentiel qu’avec vous tous, nous progressions dans une culture de la vigilance et de la bientraitance, du respect à l’égard de toutes les personnes, en particulier les plus fragiles et les enfants. La prévention et le compagnonnage avec les personnes victimes sont de notre responsabilité à tous. Cette session à Lourdes a été marquée par les témoignages bouleversants de plusieurs personnes victimes, parmi lesquelles certaines ayant vécu l’enfer de Bétharram. Nous leur disons combien nous comprenons et partageons leurs cris et leur colère. Nous nous tenons résolument à leurs côtés pour que s’accomplisse sans retard le nécessaire travail de vérité et de justice. Avec le Secrétariat général de l’Enseignement catholique, avec les congrégations religieuses enseignantes, nous encourageons les personnes qui ont subi des violences physiques ou sexuelles dans des établissements scolaires à se signaler à la justice et à prendre contact avec France Victimes ou les cellules d’écoute de nos diocèses. Nous le redisons avec force et avec les mots du Christ Jésus lui-même : c’est la vérité qui rend libres (cf. Jean 8,32) et ouvre des chemins de guérison. Plusieurs intervenants ont cité la parole de Dieu à Moïse dans le buisson ardent : « J’ai vu, oui j’ai vu la misère de mon peuple et j’ai entendu ses cris… Oui, je connais ses souffrances » (Exode 3,7). N’ayez pas peur, frères et sœurs, nous vous y exhortons, d’entendre le cri de ceux et celles qui souffrent dans notre Eglise et par elle aussi. Agissons ensemble pour rendre notre Eglise plus sûre. Nous avons besoin de la vigilance et de l’engagement de chacune et chacun de vous pour que notre Église affronte cette crise en se laissant transformer. Nous croyons que notre Dieu est un Dieu qui libère. En entrant dans la Semaine Sainte, écoutons ce qu’il promet : « Je suis descendu pour le délivrer » (Exode,3,8). C’est ce que nous célèbrerons pendant les Jours saints, dans l’espérance de Pâques.                                                             Les évêques de France

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Semaine pour l’unité des chrétiens

12 au 18 janvier : semaine pour l’unité des chrétiens. Cette année marque le 1700e anniversaire du premier concile œcuménique, qui se tint à Nicée, près de Constantinople, en 325. Cette commémoration nous offre une occasion unique de réfléchir à la foi commune des chrétiens et de la célébrer, telle qu’elle est exprimée dans le Credo formulé lors de ce concile ; une foi qui, encore aujourd’hui, reste vivante et porte des fruits. La Semaine de prière pour l’unité des chrétiens 2025 est une invitation à puiser dans cet héritage commun et à pénétrer plus profondément dans la foi qui unit tous les chrétiens. Depuis plus de cent ans, la Semaine de prière pour l’unité des chrétiens permet à des baptisés de toutes les confessions chrétiennes de se retrouver afin de prier ensemble pour « l’unité que Dieu voudra, par les moyens qu’Il voudra », selon les mots de la prière dite de l’abbé Paul Couturier (1881-1953). Ce prêtre lyonnais a joué un rôle décisif dans la généralisation de cette initiative œcuménique, préparée chaque année par le Conseil œcuménique des Églises (Genève) et le Dicastère pour la Promotion de l’unité chrétienne de l’Église catholique (Rome). Cette année, cette Semaine a été préparée par la communauté monastique de Bose (Italie), sur le thème suivant : « Crois-tu cela ? » Cette courte interrogation de l’évangile de saint Jean (Jn 11,26) est tirée de l’épisode la résurrection de Lazare, quand Jésus interroge Marthe, la sœur de celui-ci, qui lui répond avec une très belle confession de foi : « Oui, Seigneur, je le crois : tu es le Christ, le Fils de Dieu, tu es celui qui vient dans le monde. » Cela permet de rendre compte de la foi commune aux Églises chrétiennes du monde entier en Jésus, à la fois pleinement homme et pleinement Dieu, « consubstantiel au Père » comme nous le confessons dans le Symbole dit de Nicée-Constantinople. En réalité, il y a au moins trois raisons d’entrer avec joie dans la Semaine de prière pour l’unité des chrétiens. Premièrement, cette initiative mondiale nous permet de vivre avec toutes les confessions chrétiennes un moment de prière en faveur de l’unique humanité, sur notre planète commune, traversée par bien des difficultés et des tensions, à commencer par les guerres, les menaces écologiques, la transformation de nos sociétés, la remise en cause de nos démocraties, les interrogations multiples sur les points les plus essentiels de la vie humaine, du début à la fin, etc. Deuxièmement, nous célébrons le 17e centenaire du premier concile œcuménique à Nicée (325). Ce rassemblement, reconnu plus tard comme ayant inauguré la longue liste des conciles, a permis aux Églises chrétiennes de se mettre d’accord sur les éléments les plus fondamentaux de la confession de foi en Jésus-Christ, notre sauveur. Troisièmement, nous aurons la joie de célébrer Pâques le même jour, le dimanche 20 avril 2025, ce qui n’arrive que de temps en temps compte tenu des conflits anciens sur la manière de déterminer la date de cette fête centrale de tous les chrétiens. À Lille, comme à Dunkerque, à La Madeleine ou à Bondues, ainsi que dans beaucoup d’autres lieux de notre diocèse, de multiples initiatives sont prises pour nous permettre de vivre ensemble un authentique temps de prière et de rencontres entre chrétiennes et chrétiens de différentes confessions. Or, le partage de la prière avec des frères et sœurs d’autres confessions chrétiennes, ainsi que les autres engagements comme le souci des personnes en fragilité ou la lecture en commun des Écritures, constitue une expérience de grâce dont beaucoup peuvent témoigner. Comme Église catholique, nous avons beaucoup à recevoir des autres confessions chrétiennes, à commencer par leur témoignage de foi qui vient nous stimuler et nous renouveler dans nos propres engagements de vie. Que souffle l’unique Esprit afin qu’il nous donne de goûter la joie de la rencontre et du service de l’humanité, à l’image de Celui qui remet pleinement sa vie entre les mains du Père, et nous donne de croire, d’espérer et d’aimer. Luc Forestier et Véronique PiletService de l’unité des chrétiens du diocèse de Lille « Crois-tu cela ? » (Jean 11,26)

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Personnes séparées, divorcées, remariées… choisir sa vie

Nous vous proposons un temps de partage entre nous, pour :– se rencontrer,– écouter des intervenants inspirants,– échanger sur nos joies, nos difficultés, ce qui nous aide à avancer,– et terminer la journée par une auberge espagnole, pour ceux qui le souhaitent.Nous sommes un groupe de chrétiens, séparés ou divorcés, d’une trentaine de personnes environ, créé en mars 2023. Nous proposons régulièrement des temps simples, ressourçant et joyeux.Cette proposition s’adresse à toutes les personnes séparées, divorcées, croyantes ou pas, ouvertes à une dimension spirituelle. Le samedi 14 septembre 2024, de 14h30 à 18 h Salle paroissiale Notre Dame de Lourdes : 92, rue Alphonse Quennoy, 59170 Croix(à côté du parc Barbieux à Roubaix, à droite de l’église)Le thème en sera : « Et les vacances… ? » La rencontre sera suivie, pour ceux qui le souhaitent, par un repas sur place,entre 19h et 21h30, chacun apportant un plat ou un dessert à partager.Les prochaines rencontres auront lieu les samedis 9 novembre et 14 décembre 2024 (lieu à confirmer). Contact et inscription (souhaitée, pour l’organisation matérielle):christiane.navarro.gp@gmail.com ou 06.85.38.85.53Participation financière de 3 €, pour les frais d’organisation.

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Message du Saint Père pour la Semaine Sainte

La Semaine Sainte est une annonce de salut Chers frères et soeurs dans le Christ Jésus, Je m’adresse à celles et ceux, qui travaillent tout au long de l’année pour que la Semaine Sainte laisse une marque, une marque indélébile et permanente dans la vie de tous ceux qui la vivront intensément. Ce n’est pas un spectacle ; c’est une proclamation de notre salut, et par conséquent, elle doit laisser une marque. Dans le Message du Carême de cette année, j’ai rappelé que pendant la Semaine Sainte, il est nécessaire de consacrer du temps à la prière, à l’accueil de la Parole de Dieu, de s’arrêter comme le Samaritain devant le frère blessé : « L’amour de Dieu et l’amour du prochain ne font qu’un… En présence de Dieu, nous devenons frères et sœurs, plus attentifs les uns aux autres », au lieu de les imaginer comme des ennemis et de nous en éloigner de plus en plus. La Semaine Sainte est un temps de grâce, n’oublions pas ; c’est un temps de grâce que le Seigneur nous donne afin que nous puissions ouvrir les portes de nos cœurs, de nos paroisses, de nos confréries. « Ouvrir » et « sortir » est ce qui nous est demandé pendant la Semaine Sainte, ouvrir le cœur et aller vers Jésus et les autres, et aussi apporter la lumière et la joie de notre foi. Toujours sortir ! Et faites-le avec l’amour et latendresse de Dieu, avec respect et patience, en sachant que nous donnons nos mains, nos pieds, notre cœur, mais que c’est Dieu qui nous guide et nous montre le chemin. Je vous souhaite à tous une Semaine Sainte fructueuse, et je vous envoie ma Bénédiction, et je vous demande, s’il vous plaît, de ne pas oublier de prier pour moi. Merci ! (Bureau de Presse du Saint-Siège, Bulletin du 16 mars 2024)

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Le 2 février, c’est la Chandeleur

Ce vendredi 2 février, c’est la présentation de Jésus au Temple, pourquoi cette date nous fait penser à la chandeleur ? La Chandeleur. c’est le nom populaire de la Fête de la Lumière : Jésus fut présenté au Temple de Jérusalem par Marie et Joseph quarante jours après sa naissance, en conformité à la Loi de Moïse.Marie sa mère se soumit au rite de purification prescrit pour les mères venant d’accoucher. Syméon, poussé par l’Esprit et devenant prophète, vint à la rencontre de l’enfant Jésus, le prit dans ses bras, le proclamant « Lumière pour éclairer les nations et gloire de ton peuple Israël ».Anne, veuve prophétesse, reconnut en lui le libérateur de Jérusalem.En même temps, dans la prédiction de Syméon à Marie, sur le bonheur de la naissance de Jésus le sauveur, se projette déjà l’ombre de la Croix :Ton enfant sera un signe en butte à la contradiction. Toi-même, un glaive transpercera ton âme : ainsi seront dévoilées les pensées intimes de bien des coeurs. (Luc 2. 22-38 La fête de la Présentation de Jésus au Temple célèbre d’abord sa mission de sauveur universel. Homme-Dieu, il se manifestera comme le nouveau Temple, unique et définitif.Cette fête est aussi louange de Marie sa mère, Fille de Sion, qui gardera mémoire de cet évènement dans son cœur.Pour symboliser cette rencontre en Jésus de l’humanité et de la Divinité, dès sa petite enfance, on fait la procession des lumières. D’où ce nom de Chandeleur. Et la tradition des crêpes ? Cette coutume provient du Vème siècle. Nombreux étaient déjà les pèlerins à Rome, même en plein hiver. Souvent très pauvres, ils y arrivaient affamés.Une année où l’hiver fut très dur, le Pape Gélase ordonna de ramasser dans Rome toute la farine et les œufs disponibles pour réconforter les pèlerins.Alors, que la confection des crêpes soit un geste d’amitié et de partage : Qu’en nos mains soient des lampes allumées pour reproduire visiblement la foi de Syméon portant la Lumière en ses bras. Soyons brûlants d’amour, lumière en nos cœurs et par nos œuvres. (Guerric d’Igny)

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Baptisés dans l’Esprit et être saints.

Baptisés dans l’Esprit pour recevoir le Salut et être saints. Baptisés dans l’Esprit pour recevoir le Salut et être saints.« Oui, j’ai de la valeur aux yeux du Seigneur, c’est mon Dieu qui est ma force. » ainsi exulte le Serviteur dans le livre d’Isaïe.Ainsi devrait-on exulter, nous qui avons été baptisés dans l’eau et l’Esprit Saint. Ce baptême nous a uni au Christ et a fait de nous des enfants de Dieu. Il nous a remplis de la force même de Dieupour être saints et sans péchés devant sa face. La liturgie de ce jour nous invite donc, à travers le baptême du Christ, à redécouvrir la force même de notre propre baptême, à redécouvrir que nous avons de la valeur aux yeux du Seigneur. Mais de quelle valeur parle-t-on ? I/ Serviteurs pour être lumière des nations (Is 49). Les deux termes : serviteur et lumière des nations, parcourent la Bonne Nouvelle du Salut tout au long de l’AT et du NT. Ils trouvent leur accomplissement dans la personne de Jésus Christ etrenvoient à deux réalités qui se complètent et dévoilent notre vie de baptisés.Comme le Fils, nous sommes appelés à être serviteurs, c’est-à-dire que nous recevons tout du maître, de Dieu lui-même. Nous ne sommes pas le Salut du monde. Nous recevons par don de la grâce le Salut, comme un cadeau que le Père fait à ses serviteurs. Le Salut est un don que nous recevons gratuitement et librement de la part de Dieu à travers le pardon des péchés et la vie éternelle donnés en la personne du Christ.Mais en même temps, par ce baptême qui nous sauve, nous devenons signes du salut pour le monde, nous sommes « lumière pour les nations ». habités par la lumière de Dieu, qui rend témoignage à l’amour de Dieu pour tous les hommes II/ Peuple saint (1Co). Parce que nous sommes devenus serviteurs et lumière, Paul nous dit que, par le baptême, nous sommes aussi devenus un peuple de saints. Cette sainteté que nous avons reçue ne doit rien à nos mérites personnels. La sainteté, comme le salut, se reçoit comme un don gratuit de la part de Dieu lors de notre baptême. Cela nous invite simplement à vivre, dans la sainteté quotidienne, de la vie et de la sainteté même de Dieu. III/ Agneau de Dieu et Fils de Dieu. (Jn 1) Jean Baptiste nous explique alors, comment vivre de cette grâce reçue au baptême : Jésus Christ est le modèle de tout baptisé. Il est le chemin, un chemin de vie pour chaque baptisé. Il nous révèle la Vérité de tout baptisé : être fils de Dieu, conformé à l’agneau de Dieu.Notre relation à Dieu devient une relation d’amour filial. Nous sommes ses fils et ses filles bienaimés et nous avons à vivre dans cet amour sans crainte du jugement. Nous sommes aussi appelés à être des « agneaux »,être agneau de Dieu, à la suite du Christ, c’est comme le serviteur d’Isaïe, être doux et humble de cœur c’est donner sa vie par amour pour le monde, c’est se faire petit pour laisser la grâce du salut et de la sainteté se déployer en nous.Les textes de ce jour nous donnent un programme ambitieux pour nous lancer dans le temps ordinaire : être serviteurs, lumière des nations, saints, fils de Dieu et agneau de Dieu.Est-ce possible ? Oui, dans l’humilité du cœur, avec la grâce de Dieu tout est possible dans la foi. Comment faire ? Prendre le Christ, premier baptisé, comme modèle, comme chemin de vérité et de vie. Cela passe par la lecture des Ecritures et les sacrements. Est-ce que cela nous concerne tous ? Oui, car nous avons été baptisés en Christ ou que nous souhaitons l’être. N’ayons pas peur et vivons pleinement la grâce reçue à notre baptême.   P. Damien Stampers.(extraits)

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Journée mondiale des pauvres 2023

Journée mondiale des pauvres 2023 “Ne détourne ton visage d’aucun pauvre” 19 novembre 20237ème Journée Mondiale des Pauvres, instituée par le pape François et journée de collecte nationale du Secours Catholique.Toutes les initiatives du Secours Catholique, en France, dans le monde, invitent toutes les communautés à « ne détourner son visage d’aucun pauvre ». C’est la référence que nous faisons au thème choisi cette année pour construire ensemble un monde juste et fraternel.Le Secours Catholique appelle à la générosité et à toutes les bonnes volontés pour donner un sens à cette journée. Chaque année, les actions menées avec les donateurs et les bénévoles, ont des ressources qui proviennent à 75% des dons du public.« Les pauvres sont et seront toujours avec nous pour nous aider à accueillir la présence du Christ ». – Pape François

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Semaine missionnaire mondiale 2023

A partir du message du pape François, nous vous proposons quelques pistes de réflexion sur la Semaine missionnaire mondiale.L’action missionnaire est une urgence. Elle nécessite la coopération de tous les membres à tous les niveaux. C’est un objectif essentiel du parcours synodal avec trois mots-clés : communion – participation – mission. Les étapes dans l’Évangile de Saint Luc (Lc 24,13-25° Les pèlerins d’Emmaüs) : Trois images dans le texte pour décrire l’itinéraire des disciples-missionnaires– Cœur brûlant pour les Écritures,-– Yeux ouverts pour reconnaître le Christ,– Pieds en marche Première étape : Les deux disciples sont troublés et déçus Les disciples sont déçus. Le Christ en qui ils espéraient a été crucifié. Ils en parlent entre eux et se posent des questions. Jésus prend l’initiative de s’approcher et de marcher avec eux.Aujourd’hui encore, il nous arrive de perdre confiance : le Christ marche à nos côtés. Lorsqu’il s’agit de la mission, c’est de sa mission qu’il s’agit ; nous sommes des collaborateursvolontaires.Jésus explique les Écritures et leurs cœurs se réchauffent. Les disciples se disent : « notre cœur n’était-il pas tout brûlant ».Saint Jérôme dit : « C’est le Seigneur qui nous introduit dans les Écritures ». Se laisser éclairer par le Christ, connaître les Écritures est capital pour annoncer le Christ.Le Pape exprime sa proximité dans le Christ avec tous les missionnaires, surtout ceux qui sont en difficulté. Le Christ voit les efforts et les sacrifices – Il a dit : « Courage, j’ai vaincu la mort ». Questions que ce passage peut nous poser : – De quoi sommes-nous déçus ? Quelles questions nous posons-nous entre nous ?– Avons-nous conscience que le Christ marche à nos côtés ?– Quel est notre contact avec l’Évangile ?– Quels commentaires et explications recherchons-nous ?– Comment nous laissons-nous guider ?– Quelle est ma place dans la mission en tant que serviteur volontaire ? 2ème étape : Ils rencontrent le Christ dans sa parole et dans le pain rompu : Eucharistie Jésus prend du pain, le bénit, le rompt, le donne Les disciples le reconnaissent ; ils lui demandent de resterIl disparait à leurs yeuxIls ont consommé le pain et Jésus est en euxAlors ils se remettent en routeLa fraction du pain matériel est un acte missionnaireLa fraction du pain eucharistique est l’action missionnaire par excellenceL’eucharistie est la so et le sommet de la vie et de la mission de l’ÉgliseBenoit XVI : « Nous ne pouvons pas garder pour nous » – Nous pouvons porter du fruitNous sommes en particulier unis pendant l’adorationNous aussi, nous pouvons murmurer : « Reste avec nous ». 3 Questions que ce passage peut nous poser : Les disciples le reconnaissent ; ils lui demandent de resterIl disparait à leurs yeuxIls ont consommé le pain et Jésus est en euxAlors ils se remettent en routeLa fraction du pain matériel est un acte missionnaireLa fraction du pain eucharistique est l’action missionnaire par excellenceL’eucharistie est la source et le sommet de la vie et de la mission de l’ÉgliseBenoit XVI : « Nous ne pouvons pas garder pour nous » – Nous pouvons porter du fruitNous sommes en particulier unis pendant l’adorationNous aussi, nous pouvons murmurer : « Reste avec nous ». 3ème étape : Ils se mettent en route pour annoncer le Christ ressuscité Les disciples sont libérés de la tristesse ; Ils repartent tout joyeux; Ils vont à Jérusalem, c’est-à-dire ils vont retrouver l’ÉgliseQuand on a rencontré le Christ, on ne peut pas ne pas le dire.  Témoigner de la vie qui ne meurt jamais, même dans les situations les plus difficilesTous ont le droit de recevoir l’ÉvangileLes chrétiens doivent estimer l’Évangile comme une joie qui se partageNotre vie doit être centrée sur le ChristChacun peut contribuer à la vie missionnaire par la prière, par son témoignage, par l’offrandede ses sacrifices, par un don financier Questions que ce passage peut nous poser  Dans quelles circonstances j’ai reconnu le Christ dans ma vie ?– Est-ce que j’ai été libéré de la tristesse ?– Quel est mon intérêt pour la mission dans ma paroisse ou le mouvement auquel jeparticipe ?– Comment est-ce que j’annonce ? Par quel engagement ?– Comment est-ce que je participe à la Journée Mondiale des Missions ?

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