Homélie

... en vivant sa foi, Homélie

Homélie du dimanche de Pentecôte, 8 juin 2025

Souffle de Pentecôte L’Evangile Évangile de Jésus Christ selon saint Jean En ce temps-là,Jésus disait à ses disciples :    « Si vous m’aimez,vous garderez mes commandements.    Moi, je prierai le Père,et il vous donnera un autre Défenseurqui sera pour toujours avec vous.    Si quelqu’un m’aime,il gardera ma parole ;mon Père l’aimera,nous viendrons vers luiet, chez lui, nous nous ferons une demeure.    Celui qui ne m’aime pasne garde pas mes paroles.Or, la parole que vous entendez n’est pas de moi :elle est du Père, qui m’a envoyé.    Je vous parle ainsi,tant que je demeure avec vous ;    mais le Défenseur,l’Esprit Saint que le Père enverra en mon nom,lui, vous enseignera tout,et il vous fera souvenir de tout ce que je vous ai dit. »     – Acclamons la Parole de Dieu. Jn 14, 15-16.23b-26 L’homélie Souffle de Pentecôte Il y a de nombreuses images pour symboliser l’Esprit Saint : l’eau dont les molécules d’oxygènes et d’hydrogènes sont insaisissables ; le feu ; la colombe lors du baptême de Jésus…Et puis… l’air : l’air qui nous entoure ; ou le vent, dont on ne sait d’où il vient, ni où il va ; …Moi, j’aime bien cette image du souffleLe mot hébreu pour désigner le souffle se dit : « Roûah » ou « nèfesh » : Tout être vivant est animé du souffle de Dieu.Souvenez-vous du livre de la Genèse : à l’origine de la création : « le Souffle de Dieu planait sur les eaux ». Ce sont les tout premiers mots de la Bible.Et puis au chapitre 2, il est précisé comment Dieu, tel un potier, créa l’homme : « Le Seigneur Dieu modela l’homme avec de la poussière du sol. Il insuffla dans les narines l’haleine de vie, et l’homme devint un être vivant » (Gn 2, 7).Le souffle de Dieu, c’est donc ce qui nous fait vivants.Le souffle… la respiration… C’est ce qui nous fait prendre conscience que nous sommes vivants.Chers amis, chacun de nous a déjà expérimenté le fait d’avoir un gros rhume, ou une grosse bronchite.C’est déjà pénible.Mais il existe des maladies qui parfois réduisent jusqu’à 80% de la capacité pulmonaire…Et là, ça devient terrible !Il n’y a pas si longtemps que nous avons connu l’épidémie du COVID… c’était en 2019.Lorsque l’on manque d’air ; lorsque les poumons sifflent ; lorsque, même les côtes font mal parce que les muscles sont douloureux à force de peiner à soulever la cage thoracique : alors… Survient l’angoisse.Alors apparait à l’horizon cette hydre puante qu’est la mort… et pas n’importe laquelle : la mort par étouffement.Et puis, après parfois une longue convalescence, le malade guérit : il reprend souffle.Ce que l’air est à la vie biologique, l’Esprit Saint l’est à la vie spirituelle.La fête de la Pentecôte doit nous rappeler à quel point il est précieux de respirer un air propre : un air physique avec les poumons certes ; Mais aussi un air tout autant précieux ; un air à respirer avec notre âme : un air spirituel.C’est à dire : Respirer l’air pur… de l’Esprit de Dieu… qui est amour, tout entier : qui n’est que Amour.Entretenir l’air pur de l’âme, cela commence par la prière…Alors, aujourd’hui je vais vous proposer un exercice tout simple de prière.Et nous allons le faire tout de suite, si vous voulez bien : Cela consiste tout simplement à respirer.Ça peut vous paraître ridicule… mais ça ne l’est pas du tout… vous voulez bien essayer avec moi ?…Accueillez votre respiration, en ce moment, sans rien modifier…Prenez simplement conscience que « ça respire en vous ». Inspirez par les narines. Et soufflez par la bouche.1- Accueillez l’air qui rendre dans vos narines, qui passe par votre gorge, vos poumons… Sentez votre poitrine se soulever, puis le ventre et enfin le bas de votre dos. Et dites « Père ».2- Soufflez lentement, longuement par la bouche. Sentez l’air passer sur votre langue, sur vos dents, sur vos lèvres. Et dites « Fils »3 – inspirez à nouveau de la même façon que la première fois. Sentez cette respiration qui se diffuse en vous… Et dites « Saint Esprit ».Père – Fils – Saint-Esprit. Renouvelez l’opération : Père – Fils – Saint-Esprit…Encore, voulez-vous ?… Père – Fils – Saint-Esprit.Ça va ? Vous vous sentez vivants ?… C’est important, ça, vous savez !En ce jour de Pentecôte, prions l’Esprit Saint de nous redonner le souffle :En ce jour de Pentecôte, nous sommes invités à quitter ce qui, dans notre vie spirituelle peut nous étouffer.En ce jour de la pentecôte, nous sommes invités à vivre de la vie même de Dieu.En ce jour de la Pentecôte, soyons des vivants : Des vivants sur terre, des vivants pour Dieu ! Père Dominique Lemahieu Wambrechies, le 8 juin 2025

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Homélie du dimanche de Pâques 20 avril 2025

Pâques L’Evangile Évangile de Jésus Christ selon saint Luc Le premier jour de la semaine,à la pointe de l’aurore,les femmes se rendirent au tombeau,portant les aromates qu’elles avaient préparés.    Elles trouvèrent la pierre roulée sur le côté du tombeau.    Elles entrèrent,mais ne trouvèrent pas le corps du Seigneur Jésus.    Alors qu’elles étaient désemparées,voici que deux hommes se tinrent devant ellesen habit éblouissant.    Saisies de crainte,elles gardaient leur visage incliné vers le sol.Ils leur dirent :« Pourquoi cherchez-vous le Vivantparmi les morts ?    Il n’est pas ici,il est ressuscité.Rappelez-vous ce qu’il vous a ditquand il était encore en Galilée :    ‘Il faut que le Fils de l’hommesoit livré aux mains des pécheurs,qu’il soit crucifiéet que, le troisième jour, il ressuscite.’ »     Alors elles se rappelèrent les paroles qu’il avait dites.    Revenues du tombeau,elles rapportèrent tout cela aux Onze et à tous les autres.    C’étaient Marie Madeleine, Jeanne,et Marie mère de Jacques ;les autres femmes qui les accompagnaientdisaient la même chose aux Apôtres.    Mais ces propos leur semblèrent délirants,et ils ne les croyaient pas.    Alors Pierre se leva et courut au tombeau ;mais en se penchant,il vit les linges, et eux seuls.Il s’en retourna chez lui,tout étonné de ce qui était arrivé.     – Acclamons la Parole de Dieu. Lc 24, 1-12 L’homélie Le Christ est ressuscité ! C’est la plus grande nouvelle du monde !Il y a une chose ; une nouvelle qui change l’histoire de l’humanité ; l’histoire de l’univers : Le tombeau est vide ! La mort n’a pas le dernier mot !Christ est sorti libre et vainqueur du tombeau !Voici vraiment le cœur de notre foi ; le cœur de tout ce qui nous anime ;du fait que nous soyons croyants ; du fait que nous disions que « oui : je crois en Dieu » ;mais pas en n’importe quel Dieu.Je crois qu’en l’an 33, un matin de Pâques : un dimanche matin, des femmes ont couru au Tombeau ;elles qui en étaient encore à vouloir savoir ce qu’il en était de Jésus-Christ :Pendant que les hommes étaient cachés ; pendant que les disciples (eux qui avaient pourtant vu la gloire de Jésus :sa transfiguration, ses miracles, la résurrection de Lazare ; des choses incroyables : la multiplication des pains)…… Les disciples étaient apeurés. Enfermés dans une pièce : les volets fermés.Enfermés sur eux-mêmes : Leurs cœurs enfermés à double tours… Ça se sont les hommes !Mais il y a aussi des femmes dans l’évangile. Et elles, les femmes, elles n’avaient pas peur !Alors qu’il faisait encore nuit, nous dit l’évangile : elles ont couru au tombeau, pour voir ce qu’il en était de Jésus.Et à ce moment là : Marie Madeleine a vu la pierre roulée… et le tombeau vide…Elle a vu ce que l’humanité entière attendait :de savoir que la mort était vaincue. Et que Christ nous donnait définitivement sa vie.Désormais, il y a un passage. C’est la traduction même du mot Pâques (passage).Ce passage : Jésus l’a vécu dans sa chair : il est passé par la mort. Mais la mort ne l’a pas retenue dans le tombeau.Il est « passé » à travers la mort. Il est vivant !Si Marie Madeleine a vu cela, si Pierre et Jean ont fini par la suivre : C’est à nous, ce matin, de nous rendre au tombeau.D’oser entrer, comme Jean : de regarder, une bonne fois pour toutes, qu’on n’avait pas volé le corps… Car toutétait en ordre !Si on avait volé le corps de Jésus : les linges qui enveloppaient ses membres suppliciés n’auraient pas été pliés,posés à plat ; et le saint suaire n’aurait pas été roulé à part, à sa place.Osons entrer dans le tombeau, comme Pierre, qui entre le deuxième, après Jean.Que fait-il ? … « Il voit et il croit ! »Entons ce matin de Pâques, dans le tombeau. Voyons et croyons !Pourtant, Pâques n’est pas un but en soi.Il y aura l’ascension dans 40 jours, le 29 mai prochain; il y aura la Pentecôte dans 50 jours, le 8 juin.Une fois le passage du tombeau vide, il y a eu après l’évangile : « les actes des apôtres ».Les actes des apôtres ! Les apôtres en actes ! Les apôtres en action !Nous, nous sommes des spécialistes pour rester dans les tombeaux ; pour rester dans les cimetières ;pour vivre de « regrets éternels » comme on peut voir gravé sur les plaques en marbre.L’Esprit Saint va nous en sortir. A chacun de nous (à toi ; à toi… à toi !…) l’Esprit Saint va dire : « N’en reste pas là ! »Ah bon, il ne faut pas que je reste là ?Non ! Car désormais une grande lumière s’est levée. Une lumière que personne ne peut éteindre.Désormais, si tu crois, alors la lumière du Ressuscité est établie en toi, en toi en toi, en chacun de nous : à tout jamais.Alors, toi-même, jamais plus, tu ne resteras enfermé dans ton tombeau.Vous souvenez-vous du refrain que je vous ai fait chanter, il y a 40 jours, le mercredi des cendres ?Reprenons-le tous ensemble ce matin :« Christ est ressuscité des morts ! Par sa mort il a vaincu la mort !A ceux qui sont dans les tombeaux il a donné la vie » Père Dominique Lemahieu Wambrechies, le 20 avril 2025

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Homélie de la veillée pascale 2025

Premiers scrutins pour 5 catéchumènes. L’Evangile Évangile de Jésus Christ selon saint Luc Le premier jour de la semaine,à la pointe de l’aurore,les femmes se rendirent au tombeau,portant les aromates qu’elles avaient préparés.    Elles trouvèrent la pierre roulée sur le côté du tombeau.    Elles entrèrent,mais ne trouvèrent pas le corps du Seigneur Jésus.    Alors qu’elles étaient désemparées,voici que deux hommes se tinrent devant ellesen habit éblouissant.    Saisies de crainte,elles gardaient leur visage incliné vers le sol.Ils leur dirent :« Pourquoi cherchez-vous le Vivantparmi les morts ?    Il n’est pas ici,il est ressuscité.Rappelez-vous ce qu’il vous a ditquand il était encore en Galilée :    ‘Il faut que le Fils de l’hommesoit livré aux mains des pécheurs,qu’il soit crucifiéet que, le troisième jour, il ressuscite.’ »     Alors elles se rappelèrent les paroles qu’il avait dites.    Revenues du tombeau,elles rapportèrent tout cela aux Onze et à tous les autres.    C’étaient Marie Madeleine, Jeanne,et Marie mère de Jacques ;les autres femmes qui les accompagnaientdisaient la même chose aux Apôtres.    Mais ces propos leur semblèrent délirants,et ils ne les croyaient pas.    Alors Pierre se leva et courut au tombeau ;mais en se penchant,il vit les linges, et eux seuls.Il s’en retourna chez lui,tout étonné de ce qui était arrivé.     – Acclamons la Parole de Dieu. Lc 24, 1-12 L’homélie Qu’est-ce qu’un Homme ? Qu’est-ce qui distingue le genre humain du genre animal ? Le Philosophe Paul Ricoeur dit que « l’homme est une histoire ».Non pas une histoire comme en racontent nos grands-mères. Mais ce qui fait un homme, c’est qu’il entre dansun récit historique : de générations en générations.C’est ce que nous venons de faire, depuis le début de cette veillée pascale :Comme on le fait lors des longues soirées d’hiver, autour de la cheminée de la maison familiale, nous avonsouvert le livre de notre Histoire : la Bible.Il en a fallu du temps, pour Dieu, afin de former son Peuple : le créer (livre de la Genèse), le délivrer de latyrannie de l’Egypte (livre de l’Exode) ; puis de celle de Babylone (livre d’Ezechiel).La Bible, c’est le livre qui raconte comment des hommes se sont mis à croire en Dieu.Chacun de nous a son histoire personnelle : les évènements qui ont construit son expérience de foi.Pour quelques-uns ce fut tout simple, comme naturel, parce que immergés depuis leur naissance dans unefamille de croyants.Pour d’autres ce fut plus compliqué.Je m’émerveille de la diversité de vos histoires personnelles : Cheyenne, Léa, Ninon, Sandra et Jacques.Chacun de vous est un être singulier. Et pour chacun de vous, Dieu s’y est pris différemment pour vousconduire jusqu’à ce soir, où vous allez recevoir en toute liberté les trois sacrements de l’initiation chrétienne :Le baptême ; la confirmation et l’Euchraristie.Ce que vous allez vivre ce soir est une expérience spirituelle. Dieu lui-même va agir. Il va vous toucher :jusqu’au cœur de l’histoire de votre vie. Ce que vous allez vivre ce soir, vous ne l’oublierez jamais !Cela sera gravé définitivement ; imprégné jusqu’au plus intime de votre être : jusqu’à la fin de votre existence. Peut-être, vous arrivera-t-il, ce soir ou demain de nous dire merci.Mais pourtant, c’est à nous, communauté chrétienne, de vous dire merci !Oui : merci de permettre, à chacun de nous ce soir, de reprendre conscience du don extraordinaire que Dieu a faitet continue à faire, chaque jour de notre vie, individuellement et collectivement.Chaque jour, en effet, avec une infinie délicatesse, avec une infinie tendresse, avec un infini respect Dieu noussauve de notre animalité pour nous donner d’être davantage humain.Davantage humains, les uns avec les autres ; davantage humain les uns pour les autres !Chaque matin, en nous mettant debout, avec une infinie délicatesse, avec une infinie tendresse, avec un infini respectDieu nous relève : Dieu nous suscite ; Dieu nous re-suscite ; Dieu nous ré-ssuscite.Nous sommes ce soir au cœur de la foi : la mort et la résurrection de Jésus, le Christ.Ce n’est pas seulement une histoire qui s’est passée il y a 2000 ans.Cette mort et cette résurrection de Jésus, c’est notre histoire.C’en est devenu l’élément constitutif de notre existence. Comme si c’était désormais inscrit dans notre ADN. Parfois, comme ce fut le cas pour les apôtres du passage d’évangile de ce soir, « ces propos nous semblent délirants ».C’est ce que l’on appelle « le doute ». Et il ne faut pas en avoir peur.Car d’autres fois – et c’est ce soir – nous sommes convoqués à contempler le tombeau vide :« Pourquoi cherchez-vous le Vivant parmi les morts ?  Il n’est pas ici, il est ressuscité !Vous souvenez-vous du refrain que je vous ai fait chanter, il y a 40 jours, le mercredi des cendres ?Reprenons-le tous ensemble ce soir :« Christ est ressuscité des morts ! Par sa mort il a vaincu la mort !A ceux qui sont dans les tombeaux il a donné la vie » ! Père Dominique Lemahieu Marquette, le 19 avril 2025

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Homélie du dimanche 23 mars 2025

Premiers scrutins pour 5 catéchumènes. L’Evangile Évangile de Jésus Christ selon saint Jean    En ce temps-là,    Jésus arriva à une ville de Samarie, appelée Sykar,près du terrain que Jacob avait donné à son fils Joseph.    Là se trouvait le puits de Jacob.Jésus, fatigué par la route, s’était donc assis près de la source.C’était la sixième heure, environ midi.    Arrive une femme de Samarie, qui venait puiser de l’eau.Jésus lui dit :« Donne-moi à boire. »    – En effet, ses disciples étaient partis à la villepour acheter des provisions.    La Samaritaine lui dit :« Comment ! Toi, un Juif, tu me demandes à boire,à moi, une Samaritaine ? »– En effet, les Juifs ne fréquentent pas les Samaritains.    Jésus lui répondit :« Si tu savais le don de Dieuet qui est celui qui te dit : ‘Donne-moi à boire’,c’est toi qui lui aurais demandé,et il t’aurait donné de l’eau vive. »    Elle lui dit :« Seigneur, tu n’as rien pour puiser,et le puits est profond.D’où as-tu donc cette eau vive ?    Serais-tu plus grand que notre père Jacobqui nous a donné ce puits,et qui en a bu lui-même, avec ses fils et ses bêtes ? »    Jésus lui répondit :« Quiconque boit de cette eauaura de nouveau soif ;    mais celui qui boira de l’eau que moi je lui donnerain’aura plus jamais soif ;et l’eau que je lui donneraideviendra en lui une source d’eaujaillissant pour la vie éternelle. »    La femme lui dit :« Seigneur, donne-moi de cette eau,que je n’aie plus soif,et que je n’aie plus à venir ici pour puiser. »    Jésus lui dit :« Va, appelle ton mari, et reviens. »    La femme répliqua :« Je n’ai pas de mari. »Jésus reprit :« Tu as raison de dire que tu n’as pas de mari :            des maris, tu en a eu cinq,et celui que tu as maintenant n’est pas ton mari ;là, tu dis vrai. »    La femme lui dit :« Seigneur, je vois que tu es un prophète !…    Eh bien ! Nos pères ont adoré sur la montagne qui est là,et vous, les Juifs, vous ditesque le lieu où il faut adorer est à Jérusalem. »    Jésus lui dit :« Femme, crois-moi :l’heure vientoù vous n’irez plus ni sur cette montagne ni à Jérusalempour adorer le Père.    Vous, vous adorez ce que vous ne connaissez pas ;nous, nous adorons ce que nous connaissons,car le salut vient des Juifs.    Mais l’heure vient – et c’est maintenant –où les vrais adorateursadoreront le Père en esprit et vérité :tels sont les adorateurs que recherche le Père.    Dieu est esprit,et ceux qui l’adorent,c’est en esprit et vérité qu’ils doivent l’adorer. »    La femme lui dit :« Je sais qu’il vient, le Messie,celui qu’on appelle Christ.Quand il viendra,c’est lui qui nous fera connaître toutes choses. »    Jésus lui dit :« Je le suis,moi qui te parle. »    À ce moment-là, ses disciples arrivèrent ;ils étaient surpris de le voir parler avec une femme.Pourtant, aucun ne lui dit : « Que cherches-tu ? »ou bien : « Pourquoi parles-tu avec elle ? »     La femme, laissant là sa cruche,revint à la ville et dit aux gens :    « Venez voir un hommequi m’a dit tout ce que j’ai fait.Ne serait-il pas le Christ ? »    Ils sortirent de la ville,et ils se dirigeaient vers lui.     Entre-temps, les disciples l’appelaient :« Rabbi, viens manger. »    Mais il répondit :« Pour moi, j’ai de quoi manger :c’est une nourriture que vous ne connaissez pas. »    Les disciples se disaient entre eux :« Quelqu’un lui aurait-il apporté à manger ? »    Jésus leur dit :« Ma nourriture,c’est de faire la volonté de Celui qui m’a envoyéet d’accomplir son œuvre.    Ne dites-vous pas :‘Encore quatre mois et ce sera la moisson’ ?Et moi, je vous dis :Levez les yeuxet regardez les champs déjà dorés pour la moisson.Dès maintenant,  le moissonneur reçoit son salaire :il récolte du fruit pour la vie éternelle,si bien que le semeur se réjouit en même temps que le moissonneur.    Il est bien vrai, le dicton :‘L’un sème, l’autre moissonne.’    Je vous ai envoyés moissonnerce qui ne vous a coûté aucun effort ;d’autres ont fait l’effort,et vous en avez bénéficié. »     Beaucoup de Samaritains de cette ville crurent en Jésus,à cause de la parole de la femmequi rendait ce témoignage :« Il m’a dit tout ce  que j’ai fait. »    Lorsqu’ils arrivèrent auprès de lui,ils l’invitèrent à demeurer chez eux.Il y demeura deux jours.    Ils furent encore beaucoup plus nombreux à croireà cause de sa parole à lui,    et ils disaient à la femme :« Ce n’est plus à cause de ce que tu nous as ditque nous croyons :nous-mêmes, nous l’avons entendu,et nous savons que c’est vraiment luile Sauveur du monde. »     – Acclamons la Parole de Dieu.   Jn 4, 5-42 L’homélie Une rencontre personnelle avec le Christ : Nous l’avons entendu, ce récit nous relate la rencontre d’un homme et d’une femme. Avez-vous remarqué que tous les deux sont fatigués ? Jésus est fatigué d’avoir marché depuis la région de la Judée jusqu’à la Samarie. Si vous regardez la carte… cela fait environ 60 kilomètres. 60 kilomètres à pied ! La Samaritaine, elle aussi, est fatiguée. Elle n’a pas l’eau courante, avec des robinets qui coulent à la demande, comme chez nous, à notre époque.Il faut qu’elle aille chaque jour au puits du village pour aller puiser l’eau nécessaire à sa vie quotidienne. Et puis, elle a eu 6 hommes dans sa vie… elle n’a pas bonne réputation. Il faut qu’elle vienne en plein midi, à l’heure la plus chaude de la journée, pour qu’elle ne soit vue de personne. C’est donc une rencontre entre Jésus et la Samaritaine, dont il s’agit. Une rencontre qui se passe dans le quotidien d’une vie ordinaire. Cela peut donc nous arriver à chacun de nous. C’est cela, que vous êtes invités à vivre ce matin, chers catéchumènes : rencontrer Jésus, le Christ, et le laisser vous regarder au plus profond de votre vie. Vous laisser regarder jusqu’au plus intime de ce que vous êtes. Vous laisser regarder, même au cœur de vos fatigues de vos vies. Mais vous laisser regarder, non pas par un regard accusateur. Mais par le regard de Jésus, qui lui aussi a éprouvé tout ce que nous, hommes et femmes, nous vivons dans l’expérience de notre vie de tous les jours. Vous laisser regarder par cet homme pleinement amoureux de l’humanité. Et qui va accepter une fois encore, d’offrir sa vie pour nous ; et d’offrir sa vie pour chacun

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Homélie du dimanche 9 mars 2025

1er dimanche de Carême L’Evangile Évangile de Jésus Christ selon saint Luc En ce temps-là,après son baptême,    Jésus, rempli d’Esprit Saint,quitta les bords du Jourdain ;dans l’Esprit, il fut conduit à travers le désert    où, pendant quarante jours, il fut tenté par le diable.Il ne mangea rien durant ces jours-là,et, quand ce temps fut écoulé, il eut faim.    Le diable lui dit alors :« Si tu es Fils de Dieu,ordonne à cette pierre de devenir du pain. »    Jésus répondit :« Il est écrit :L’homme ne vit pas seulement de pain. »     Alors le diable l’emmena plus hautet lui montra en un instant tous les royaumes de la terre.    Il lui dit :« Je te donnerai tout ce pouvoiret la gloire de ces royaumes,car cela m’a été remis et je le donne à qui je veux.    Toi donc, si tu te prosternes devant moi,tu auras tout cela. »    Jésus lui répondit :« Il est écrit :C’est devant le Seigneur ton Dieu que tu te prosterneras,à lui seul tu rendras un culte. »     Puis le diable le conduisit à Jérusalem,il le plaça au sommet du Templeet lui dit :« Si tu es Fils de Dieu, d’ici jette-toi en bas ;    car il est écrit :Il donnera pour toi, à ses anges,l’ordre de te garder ;    et encore :Ils te porteront sur leurs mains,de peur que ton pied ne heurte une pierre. »    Jésus lui fit cette réponse :« Il est dit :Tu ne mettras pas à l’épreuve le Seigneur ton Dieu. »    Ayant ainsi épuisé toutes les formes de tentations,le diable s’éloigna de Jésus jusqu’au moment fixé.     – Acclamons la Parole de Dieu. Lc 4, 1-13 L’homélie Espérance de vaincre toutes les tentations avec Jésus « Je porterai au monde un message d’Espérance ».Tel est le thème que les équipes paroissiales ont choisi pour notre carême qui a commencé depuis mercredi dernier.Le texte de l’évangile que nous connaissons bien : les tentations de Jésus au désert.Mais il pourrait nous faire peur. Car les tentations qu’a éprouvées Jésus sont aussi bien souvent les nôtres :Tentation de faire du spectaculaire (changer les pierres en pain)Tentation de toute puissance (vouloir devenir le maître du monde)Tentation de faire de Dieu un outil soumis à notre volonté (que Dieu envoie ses anges pour nous sauver)Où se trouve l’Espérance là dedans ?Eh bien, notre Espérance, avec un E majuscule, c’est Jésus lui-même.Et Jésus a été vainqueur de toutes ces tentations.Vous me rétorquerez peut-être que, si Jésus est vainqueur du diable, c’est parce qu’il est le fils de Dieu. Et que nous, nous ne le sommes pas…Regardez le tout début du texte de notre passage d’évangile d’aujourd’hui : Ce qui nous est raconté se passe juste après que Jésus ait été baptisé.Il existe une controverse pour savoir si c’est dès notre naissance que nous devenons fils de Dieu ou bien par notre baptême. J’ai mes convictions… mais je n’entrerai pas dans cette polémique qui a déjà fait couler beaucoup d’encre.Ce qui est sûr, c’est que le baptême nous fait frère de Jésus-Christ, qui lui, non seulement est le fils unique de Dieu, mais il est aussi Dieu lui-même : seconde personne de la sainte Trinité.Et que fait Dieu en faveur de notre condition humaine ?Eh bien, regardons les autres textes de la liturgie d’aujourd’hui :– Première lecture : Livre du Deutéronome :« Nous avons crié vers le Seigneur, le Dieu de nos pères. Il a entendu notre voix, il a vu que nous étions dans la misère, la peine et l’oppression. Le Seigneur nous a délivré à main forte et à bras étendu ».– Le Psaume : 90.Je dis au Seigneur : « mon refuge, mon rempart, mon Dieu dont je suis sûr Le malheur ne pourra te toucher, ni le danger approcher de ta demeure.– Deuxième lecture Saint Paul aux Romains :« C’est avec le cœur que l’on croit pour devenir juste. C’et avec la bouche que l’on affirme sa foi pour parvenirau salut. Quiconque met sa foi dans le Seigneur ne connaitra pas la honte ». Dieu le Père refuse de faire de nous des marionnettes. Si il est tout puissant, c’est en amour.Jésus prend donc des moyens pauvres qui font appel à la confiance en l’amour, plutôt que d’utiliser la toute puissance qui fascinent les gens. C’est en acceptant de donner sa vie par amour, que Jésus pourra agir au cœur de ce monde.A notre baptême nous avons reçu la même mission que celle de Jésus : accepter et aimer notre humanité, telle qu’elle est.Comme Jésus poussé par l’Esprit au désert, entrons donc avec confiance et sérénité dans le combat du carême,par le Jeûne, la prière et l’aumône :– En laissant se creuser en nous des manques, nous aurons faim de Dieu.– En nous tenant en prière devant le Seigneur, nous nous laisserons visiter par Lui.– En nous dépossédant de tout ce qui nous rend esclaves, et en partageant un peu de nos biens, nous ferons surgir ce monde de liberté, de justice et de paix, que Dieu nous promet ! Père Dominique Lemahieu Saint André , le 9 mars 2025

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Homélie du mercredi 5 mars 2025

Mercredi des Cendres L’Evangile Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu En ce temps-là,Jésus disait à ses disciples :« Ce que vous faites pour devenir des justes,évitez de l’accomplir devant les hommespour vous faire remarquer.Sinon, il n’y a pas de récompense pour vousauprès de votre Père qui est aux cieux. Ainsi, quand tu fais l’aumône,ne fais pas sonner la trompette devant toi,comme les hypocrites qui se donnent en spectacledans les synagogues et dans les rues,pour obtenir la gloire qui vient des hommes.Amen, je vous le déclare : ceux-là ont reçu leur récompense.Mais toi, quand tu fais l’aumône,que ta main gauche ignore ce que fait ta main droite,afin que ton aumône reste dans le secret ;ton Père qui voit dans le secrette le rendra. Et quand vous priez,ne soyez pas comme les hypocrites :ils aiment à se tenir deboutdans les synagogues et aux carrefourspour bien se montrer aux hommesquand ils prient.Amen, je vous le déclare : ceux-là ont reçu leur récompense.Mais toi, quand tu pries,retire-toi dans ta pièce la plus retirée,ferme la porte,et prie ton Père qui est présent dans le secret ;ton Père qui voit dans le secrette le rendra. Et quand vous jeûnez,ne prenez pas un air abattu,comme les hypocrites :ils prennent une mine défaitepour bien montrer aux hommes qu’ils jeûnent.Amen, je vous le déclare : ceux-là ont reçu leur récompense.Mais toi, quand tu jeûnes,parfume-toi la tête et lave-toi le visage ;ainsi, ton jeûne ne sera pas connu des hommes,mais seulement de ton Père qui est présent au plus secret ;ton Père qui voit au plus secrette le rendra. » – Acclamons la Parole de Dieu. Mt 6,1-6.16-18 L’homélie Nous voici donc au début du carême. 40 jours pendant lesquels nous sommes invités à nous préparer à la plus grande de toutes les fêtes chrétiennes : Pâques.Bien souvent le carême est vu comme une période difficile, où il va falloir se priver, se recouvrir de cendres, faire pénitence.S’il est vrai que cette période qui s’ouvre à nous ce soir correspond à un temps de conversion, de purification, et d’humilité ; ce n’est pas pour autant que celle-ci doit être triste et pénible.Nous venons de l’entendre dans l’évangile : il ne s’agit pas de prendre une mine défaite.Avec des fidèles de chacune des trois paroisses nous avons choisi un thème pour cette année : « Je porterai au monde un message d’Espérance ».Si vous regardez le chant final de ce soir, vous verrez que le titre n’est pas exactement ce que nous avons choisi. Avec l’autorisation du groupe Risen, nous avons choisi : non pas « nous » mais « je »Non pas « Nous porterons au monde un message d’Espérance »Mais « je porterai au monde un message d’Espérance ».Pourquoi ?Pour trois raisons :1° qui est le sujet de cette phrase ? Qui est ce « Je » ?Le carême est un temps propice pour se tourner vers Dieu.Il s’agit donc de remettre Dieu au centre de notre vie. Mais pour ce faire, nous aurons besoin de sa grâce.Pour nous convertir, nous avons besoin que Dieu lui-même nous en fasse le cadeau !« Je porterai au monde un message d’Espérance », constitue donc la principale mission du Christ-Jésus.Donc : lorsque nous entendons « Je porterai au monde un message d’Espérance », il faut commencer par entendre : « moi, Jésus, je porterai au monde un message d’Espérance ».Et cette Espérance, avec un E majuscule, c’est ce que nous allons célébrer le 20 avril prochain :Pâques ; la résurrection du Christ Jésus.La mort n’aura pas le dernier mot.Même s’il faudra passer par le vendredi saint, la Croix en tant qu’instrument de torture, sera remplacée par la croix glorieuse. « Christ est ressuscité des morts ! Par sa mort il a vaincu la mort ! A ceux qui sont dans les tombeaux il a donné la vie »2° le sujet de cette phrase « Je porterai au monde un message d’Espérance », ce peut être –ce doit être aussi – chacun, chacune d’entre nous – individuellement – : « toi… toi et …toi… »Chacun, chacune d’entre nous est appelé, à la suite du Christ-Jésus à porter au monde un message d’Espérance.C’est de notre responsabilité : c’est la mission que nous avons reçu le jour de notre baptême. Rappelons-nous les mots de Jésus lors de son ascension : « Allez » dit-il à ses disciples, « Allez dans le monde entier, annoncer l’Evangile aux nations ». Et il les envoya deux par deux.Le sujet de cette phrase deviendra aussi TU : « avec toi, mon frère dans le Christ Jésus, je porterai au monde un message d’Espérance ».3° Poursuivons la déclinaison des articles. « Je, tu, il, nous, vous, ils ».Dans quelques minutes nous allons célébrer l’Eucharistie.Nous allons donc faire mémoire du sacrifice du Christ qui offre sa vie par amour pour l’humanité.Ce fameux «IL » – troisième personne du singulier – correspond aux lettres de Dieu lui-même. En hébreux : Adonaï ; Yahvé, ou Elohim.Enfin, à la fin de cette messe du mercredi des cendres, comme à chaque messe, le diacre nous enverra en mission : « Allez »… « Allez dans la paix du Christ »Il est donc très intéressant que ce fameux chant, dont le titre n’est plus « Je » mais « NOUS » soit pris en chant de sortie : « Nous porterons au monde un message d’Espérance »Un chant nouveau résonnera, un chant de paix et de joie Puisque la mort est vaincue, l’espérance est revenue. Père Dominique Lemahieu Marquette , le 5 mars 2025

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Homélie

Homélie du Dimanche 16 février 2025

6ème dimanche du Temps Ordinaire L’Evangile Évangile de Jésus Christ selon saint Luc En ce temps-là,    Jésus descendit de la montagne avec les Douzeet s’arrêta sur un terrain plat.Il y avait là un grand nombre de ses disciples,et une grande multitude de gensvenus de toute la Judée, de Jérusalem,et du littoral de Tyr et de Sidon. Et Jésus, levant les yeux sur ses disciples, déclara :« Heureux, vous les pauvres,car le royaume de Dieu est à vous.    Heureux, vous qui avez faim maintenant,car vous serez rassasiés.Heureux, vous qui pleurez maintenant,car vous rirez.    Heureux êtes-vous quand les hommes vous haïssentet vous excluent,quand ils insultentet rejettent votre nom comme méprisable,à cause du Fils de l’homme.        Ce jour-là, réjouissez-vous, tressaillez de joie,car alors votre récompense est grande dans le ciel ;c’est ainsi, en effet, que leurs pères traitaient les prophètes.     Mais quel malheur pour vous, les riches,car vous avez votre consolation !    Quel malheur pour vous qui êtes repus maintenant,car vous aurez faim !Quel malheur pour vous qui riez maintenant,car vous serez dans le deuil et vous pleurerez !    Quel malheur pour vous lorsque tous les hommes disent du bien de vous !C’est ainsi, en effet, que leurs pères traitaient les faux prophètes. »     – Acclamons la Parole de Dieu. Lc 6, 17.20-26 L’homélie « Heureux, vous les pauvres, car le royaume de Dieu est à vous. » En préparant cette homélie, je me suis demandé si, dans un certain sens, cette béatitude selon St Luc, ne concernait pas notre église occidentale. Depuis 50 ans, les statistiques sont incontestables : il y a un appauvrissement de nos communautés chrétiennes : Moins de pratiquant de nos liturgies du dimanche ; moins d’enfants au catéchisme ; moins de jeunes pour la profession de foi ; et aussi : moins de prêtres. Le diocèse de Lille compte 180 prêtres, mais seulement 21 de moins de 50 ans. J’insisterai sur l’apparente pauvreté chrétienne actuelle… Et, comme le dit St Luc : c’est tant mieux ! Car cette pauvreté nous pousse à des renouvellements. Et ces besoins de renouvellements nous provoquent à l’Espérance, dont c’est le thème en cette année jubilaire. J’en ai aperçu 3 : Renouvellement de la pastorale ; renouvellement de la spiritualité ; renouvellement de notre position sociale. 1) La pauvreté chrétienne nous pousse à un renouvellement de notre pastorale. Il y a quelques années, ou quelques siècles : 99% des français étaient chrétiens. Nos églises étaient pleines. Rien que pour Wambrechies, il y avait un curé et 3 vicaires. Tous les wambrecitains ou presque, étaient baptisés dès les premiers jours de leur naissance. Et aucun enfant de nos écoles ne manquait le catéchisme. Il y avait un risque à cela : c’était que l’Eglise devienne une institution dont on reproduisait les schémas d’années en années. Ce n’est plus le cas. Et c’est tant mieux : Nous ne pouvons plus nous crisper sur le passé. De nos jours, nous sommes obligés de trouver de nouveaux chemins pour proposer l’Evangile, cette bonne nouvelle à annoncer à nos contemporains. Nous sommes convoqués à construire une pastorale de l’invention : invention risquée, mais passionnante. Ces dernières années, nous avons insisté sur la convivialité. Trois diacres permanents ont été ordonnés… et surtout nous avons inventé une paroisse davantage basée sur les Laïcs et la participation de tous. 2) La pauvreté chrétienne nous pousse à un renouvellement de notre spiritualité. Je m’étonne que ce mot soit utilisé à tous les domaines : une spiritualité de l’engagement citoyen ; une spiritualité de l’humanisme ; une spiritualité du bien-être. La pauvreté chrétienne nous pousse à retrouver le vrai sens du mot « spiritualité ». Le mot vient de l’anglais « Spirit » : l’Esprit… et pour nous : L’Esprit Saint. Autrefois l’institution Eglise était toute puissante. Elle était même représentée dans les hautes sphères du pouvoir royal : souvenons-nous du cardinal Mazarin ou du cardinal Richelieu. Souvenons-nous du Tiers-Etat. L’Eglise était puissante par et pour son propre compte. Aujourd’hui, l’Eglise institution a perdu de son pouvoir. Et c’est tant mieux ! Nous sommes convoqués désormais à faire confiance. A s’en remettre à la seule toute puissance de Dieu. Nous l’avons entendu dans la première lecture, tirée du livre de Jérémie : « Maudit soit l’homme qui met sa foi dans un mortel, qui s’appuie sur un être de chair ». Mais… « Béni soit l’homme qui met sa foi dans le Seigneur. Si survient une année de sécheresse : il est sans inquiétude. Il ne manque pas de porter du fruit » 3) La pauvreté chrétienne nous pousse à une nouvelle position sociale. Je parlais récemment avec monsieur le maire de la fin des travaux. Il m’a informé que, malgré le geste généreux d’un donateur anonyme, ce ne serait pas pour tout de suite. Cela se fera… mais la priorité sera donnée à la salle de sport. Tout simplement parce que le taux d’occupation des locaux n’est pas le même. Il y a beaucoup plus de monde qui fréquente la salle de sport que de monde qui fréquente l’église. Je me suis permis de lui rappeler quand même qu’il n’y avait pas que la messe dominicale, mais que nous accueillions tous les jours des visiteurs, qu’il y a de nombreuses célébrations de funérailles, des baptêmes et des mariages… C’est un fait : l’Eglise, dans notre société n’est plus rien… en tous cas : pas grand-chose. Elle ne peut donc plus rester sur son piédestal, sur sa position dominante, voir arrogante et moralisatrice comme autrefois. Et c’est tant mieux ! Nous sommes convoqués désormais à en revenir à l’essentiel du message de Jésus-Christ : « aimez-vous les uns les autres comme je vous ai aimés ». Il nous faut donc retrouver le chemin de l’humilité et du service de nos frères et sœurs humains, en leur apportant un message d’Espérance : la mort n’aura jamais le dernier mot. C’est à la vie que nous sommes invités. C’est désormais de notre responsabilité que d’édifier un monde nouveau, une société nouvelle : en prenant le parti de la justice, de la fraternité et de l’Amour » Heureuse pauvreté chrétienne qui finalement nous pousse, nous chrétiens, à vivre l’Evangile. Père Dominique Lemahieu Wambrechies , le 16 février 2025

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Homélie

Homélie du Dimanche 2 février 2025

Présentation de Jésus au Temple L’Evangile Évangile de Jésus Christ selon saint Luc Quand fut accompli le temps prescrit par la loi de Moïsepour la purification,les parents de Jésus l’amenèrent à Jérusalempour le présenter au Seigneur,selon ce qui est écrit dans la Loi :Tout premier-né de sexe masculinsera consacré au Seigneur.Ils venaient aussi offrirle sacrifice prescrit par la loi du Seigneur :un couple de tourterellesou deux petites colombes. Or, il y avait à Jérusalem un homme appelé Syméon.C’était un homme juste et religieux,qui attendait la Consolation d’Israël,et l’Esprit Saint était sur lui.Il avait reçu de l’Esprit Saint l’annoncequ’il ne verrait pas la mortavant d’avoir vu le Christ, le Messie du Seigneur.Sous l’action de l’Esprit, Syméon vint au Temple.Au moment où les parents présentaient l’enfant Jésuspour se conformer au rite de la Loi qui le concernait,Syméon reçut l’enfant dans ses bras,et il bénit Dieu en disant :« Maintenant, ô Maître souverain,tu peux laisser ton serviteur s’en alleren paix, selon ta parole.Car mes yeux ont vu le salutque tu préparais à la face des peuples :lumière qui se révèle aux nationset donne gloire à ton peuple Israël. » Le père et la mère de l’enfants’étonnaient de ce qui était dit de lui.Syméon les bénit,puis il dit à Marie sa mère :« Voici que cet enfantprovoquera la chute et le relèvement de beaucoup en Israël.Il sera un signe de contradiction– et toi, ton âme sera traversée d’un glaive – :ainsi seront dévoiléesles pensées qui viennent du cœur d’un grand nombre. » Il y avait aussi une femme prophète,Anne, fille de Phanuel, de la tribu d’Aser.Elle était très avancée en âge ;après sept ans de mariage,demeurée veuve,elle était arrivée à l’âge de 84 ans.Elle ne s’éloignait pas du Temple,servant Dieu jour et nuit dans le jeûne et la prière.Survenant à cette heure même,elle proclamait les louanges de Dieuet parlait de l’enfantà tous ceux qui attendaient la délivrance de Jérusalem. Lorsqu’ils eurent achevétout ce que prescrivait la loi du Seigneur,ils retournèrent en Galilée, dans leur ville de Nazareth. L’enfant, lui, grandissait et se fortifiait,rempli de sagesse,et la grâce de Dieu était sur lui. – Acclamons la Parole de Dieu. Lc  2, 22-40 L’homélie Une liturgie qui a du sens et stimule nos sens Il est une autre appellation, beaucoup plus populaire, pour la fête d’aujourd’hui: « la Chandeleur ».Un mot qui met tous nos sens en éveil: on sent déjà la bonne odeur des crêpes…Et on attend le plaisir de boire une bolée de cidre !La gastronomie sollicitant aujourd’hui l’odorat et le goût, arrêtons-nous un instant sur la liturgie qui sollicite icimême trois autres sens : la vue, le toucher et l’ouïe.La vue.La vue des cierges ou chandelles portées en procession au début de la messe a donné son nom populaire à la fête :Fête des chandelles… d’où “chandeleur”Et pourquoi toutes ces lumières?Mais simplement pour évoquer la belle prière de Syméon que nous venons d’entendre dans l’évangile,et qui qualifie l’enfant Jésus comme étant la “lumière pour éclairer les nations”.Allumer un cierge, c’est vouloir prier avec ses yeux en prenant conscience :– et des zones froides et sombres qu’il y a dans nos vies,– et de la chaleur et de la clarté que l’Evangile de Jésus peut y mettre.Le toucher.Dans le récit de St Luc, le vieillard Syméon ne se contente pas de regarder l’enfant; il le prend dans ses braspour mieux bénir Dieu puis les parents de l’enfant.A nous aussi tout à l’heure il sera donné d’avoir ce contact tangible avec Jésus. En nous approchant pour communier,nous nous préparerons à recevoir le corps du Christ dans le creux de nos mains.Essayons d’y penser et de faire un beau geste :Non pas prendre l’hostie, mais la recevoir. Avec notre main gauche, faisons un trône pour recevoir le Seigneur,pour devenir ce que nous recevons, pour devenir, nous même le corps du Christ.Et si nous ne sommes pas encore bien prêts à communier, nous pourrons du moins venir, les bras croisés sur lapoitrine, recevoir une bénédiction de la part de Jésus.L'ouïe.Celui qui n’a jamais entendu des moines chanter l’office de complies avant le grand silence de la nuitne peut pas goûter toute la puissance paisible qui se dégage de cette prière toute simple de Syméon.Cette belle prière mériterait d’être aussi connue que le “Je vous salue, “.Chaque soir, les prêtres, les religieux, les moines et les moniales le chantent avant de s’endormir.Je ne peux que vous conseiller d’adopter vous-même cette habitude, chers frères et sœurs.“Maintenant, ô maître souverain, tu peux laisser ton serviteur s’en aller en paix, selon ta Parole.Car mes yeux ont vu ton salut, que tu préparais à la face des peuples :Lumière qui se révèle aux nationset donne gloire à ton Peuple Israël.”;C’est avant tout une grâce, un cadeau qui a été fait par Dieu au vieillard Siméon : le cadeau de la claire visionde la foi : dans la personne de ce petit enfant qu’il tient dans ses bras, il reconnaît le messie, le Christ,le sauveur de l’humanité. Toute sa vie, il n’a pensé qu’à cela ; il n’a vécu que pour cela.Pourtant, concrètement que voit-il ? Ses yeux ne voient qu’un nourrisson de 40 jours.Mais son cœur voit l’accomplissement de la promesse : il a dans ses bras : ni plus ni moins que le Fils de Dieu.La vue, le toucher, l’ouïe. Puissions-nous mettre tous nos sens au service de la foi :Que toutes nos journées ne soient que orientées vers cet objectif : au cours de notre vie, un jour de notre existence,puissions-nous rencontrer concrètement le Christ, le voir de nos yeux, et le toucher de nos mains.C’est extraordinaire ! C’est merveilleux ! Car c’est ce que nous allons faire, dans un instant :En recevant le corps du Christ, au creux de nos mains, au moment de communier. Père Dominique Lemahieu Wambrechies , le 2 février 2025

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Homélie du Dimanche 19 janvier 2025

2ème dimanche du Temps Ordinaire L’Evangile Évangile de Jésus Christ selon saint Jean  En ce temps-là,    il y eut un mariage à Cana de Galilée.La mère de Jésus était là.    Jésus aussi avait été invité au mariageavec ses disciples.    Or, on manqua de vin.La mère de Jésus lui dit :« Ils n’ont pas de vin. »    Jésus lui répond :« Femme, que me veux-tu ?Mon heure n’est pas encore venue. »    Sa mère dit à ceux qui servaient :« Tout ce qu’il vous dira, faites-le. »    Or, il y avait là six jarres de pierrepour les purifications rituelles des Juifs ;chacune contenait deux à trois mesures,(c’est-à-dire environ cent litres).    Jésus dit à ceux qui servaient :« Remplissez d’eau les jarres. »Et ils les remplirent jusqu’au bord.    Il leur dit :« Maintenant, puisez,et portez-en au maître du repas. »Ils lui en portèrent.    Et celui-ci goûta l’eau changée en vin.Il ne savait pas d’où venait ce vin,mais ceux qui servaient le savaient bien,eux qui avaient puisé l’eau.Alors le maître du repas appelle le marié    et lui dit :« Tout le monde sert le bon vin en premieret, lorsque les gens ont bien bu, on apporte le moins bon.Mais toi, tu as gardé le bon vin jusqu’à maintenant. »     Tel fut le commencement des signes que Jésus accomplit.C’était à Cana de Galilée.Il manifesta sa gloire,et ses disciples crurent en lui.     – Acclamons la Parole de Dieu. Lc  1, 39-45 L’homélie Cana, mariage, alliance inconnaissable Le passage de l’évangile que nous venons de lire commence par les mots : « en ce temps là ».Or, si vous prenez votre bible, vous y verrez, non pas l’expression « en ce temps là » mais : « le troisième jour ».La précision est très importante pour comprendre le sens caché de ce récit du mariage auquel Jésus a été invité dans la ville de Cana.L’expression le « troisième jour » fait référence à de nombreux passages bibliques :– Le 3 ème jour de la création dans la Genèse : c’est le jour où la terre ferme apparaît ;– C’est « un 3 ème jour » qu’eu lieu le sacrifice d’Isaac par Abraham ;– C’est aussi « un 3 ème jour » : que Moïse monta sur la montagne du Sinaï pour aller à la rencontre du Seigneur et y recevoir par la suite les 10 commandements.Pour nous qui sommes ici réunis en ce dimanche, le « 3 ème jour » a une signification très profonde :Jésus avait dit aux juifs de Jérusalem : « Détruisez ce Temple, et moi, en trois jours, je le rebâtirai »…Et ce Temple c’était son corps.Ce troisième jour, pour nous chrétiens, c’est le dimanche de Pâques : Troisième jour à compter du vendredi saint.Chaque dimanche, nous faisons mémoire du Troisième jour : « Heureux les invités aux noces de l’Agneau ».« Il y eut un mariage à Cana ». Ce récit est beaucoup plus qu’une histoire sympathique où Jésus est venu faire la fête avec sa maman et ses amis !Le récit des noces de Cana, c’est un signe : le signe des noces de l’Agneau qui soudent une alliance définitive :Celle nouée entre Dieu et l’humanité.Oui, le récit des noces de Cana relate bien l’évènement d’un mariage.Vous connaissez les 4 piliers du mariage chrétien ? « Fidélité » ; « Liberté » ; « Fécondité » ; « Indissolubilité ».Eh bien, ce n’est qu’en fixant le regard sur le Christ que l’on peut comprendre cela :Mariage = Fidélité ? Le Christ (entièrement fidèle).Mariage = Liberté ? Le Christ (pleinement libre).Mariage = Fécondité ? Le Christ (médiateur de toute la fécondité du Père).Mariage = Indissolubilité ? Le Christ ! Allant jusqu’à donner sa propre vie pour sceller, par son sang, l’alliance indissoluble de sa divinité en son humanité.Mais aujourd’hui, dimanche, nous ne célébrons pas un mariage.nous célébrons plus particulièrement la messe : l’Eucharistie.Il ne s’agit plus d’eau changée en vin. Il s’agit de vin qui devient sang… sang du Christ !Dans la tradition juive, le vin est le symbole par lequel Dieu nous fait entrer dans ses secrets :En entrant dans une sorte d’ivresse divine, le Seigneur nous fait connaître l’inconnaissable…Et c’est là qu’intervient la Vierge Marie. Vous l’avez entendu ? « Ils n’ont pas de vin ».La Vierge Marie ne dit pas : ils n’ont plus de vin ; elle dit « ils n’ont pas de vin ».Ce n’est donc pas seulement le signe d’une pénurie ou d’un manque. C’est le signe d’une incapacité.Cela veut dire que, humainement, l’humanité avec ses seules forces, est incapable de rejoindre le mystère de Dieu.C’est Jésus, et Jésus seul qui va nous faire connaître l’inconnaissable : La profondeur de Dieu.Et la Vierge Marie, intervient comme médiatrice entre l’humanité dont elle est totalement pétrie, et la divinité de son fils, dont elle bénéficie.Il y a donc une médiation : Marie se situe entre son Fils et les hommes dans la réalité de leurs privations, de leur pauvreté, de leurs souffrances, et de leur incapacité.La Vierge Marie se place « au milieu », c’est-à-dire à sa place de maman : Sainte Marie : « mère de Dieu ».Cela lui permet de montrer au Fils quels sont les besoins des hommes.Oui… A Cana l’heure n’était pas encore venue.Mais… quelques années plus tard, un jeudi soir, le jeudi saint… Jésus dira :« Prenez et buvez en tous…Non plus du vin…Prenez et buvez en tous ! Ceci les la coupe de mon sang ; le sang le l’alliance nouvelle et éternelle qui sera versé pour vous et pour la multitude en rémission des péchés »Oui ! Quel grand mystère… Quel grand signe nous est révélé aujourd’hui à travers cet évangile des noces de Cana ! Père Dominique Lemahieu Wambrechies , le 19 janvier 2025

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Homélie du Dimanche 22 décembre 2024

4ème Dimanche de l’Avent L’Evangile Évangile de Jésus Christ selon saint Luc En ces jours-là,Marie se mit en route et se rendit avec empressementvers la région montagneuse, dans une ville de Judée.    Elle entra dans la maison de Zacharieet salua Élisabeth.    Or, quand Élisabeth entendit la salutation de Marie,l’enfant tressaillit en elle.Alors, Élisabeth fut remplie d’Esprit Saint,    et s’écria d’une voix forte :« Tu es bénie entre toutes les femmes,et le fruit de tes entrailles est béni.    D’où m’est-il donnéque la mère de mon Seigneur vienne jusqu’à moi ?    Car, lorsque tes paroles de salutation sont parvenues à mes oreilles,l’enfant a tressailli d’allégresse en moi.    Heureuse celle qui a cru à l’accomplissement des parolesqui lui furent dites de la part du Seigneur. »     – Acclamons la Parole de Dieu. Lc  1, 39-45 L’homélie La Visitation Nous voici à seulement quelques jours de la fête de Noël.Regardons ces deux mamans que nous présente l’évangile de ce dimanche.Voici que la Sainte Vierge se hâte vers sa cousine Élisabeth, qui, à un âge avancé, est elle aussi enceinte.L’évangéliste Luc nous dit que Marie « se mit en route et se rendit avec empressement ».Cette hâte qui est soulignée mérite de retenir notre attention.Elle donne une image très intéressante de Marie.On y voit son attention empressée qui se porte vers sa cousine dans une geste d’amour et de tendresse.Elle se met en route.Une fois arrivée, tour à tour, Élisabeth et Marie chantent la gloire du Seigneur et la gratitude qui les habite.Le Mystère de la Visitation invite donc à la prière de louange et d’action de grâce.Ce mystère de la Visitation qui nous est raconté aujourd’hui est d’une grande richesse.Il nous incite à notre tour à aller vers les autres et à savoir louer Dieu pour ce qu’il réalise pour nous et pour notre Église aujourd’hui. La seconde lecture vient donner une profondeur encore plus grande à cette rencontre « empressée » de Marie et d’Élisabeth.En quelques mots, l’essentiel du mystère de l’Incarnation est dit :Celui-ci s’accomplit dans le sein de la sainte Vierge Marie.L’auteur de la Lettre aux Hébreux écrit :« En entrant dans le monde, le Christ dit : Tu n’as voulu ni sacrifice nioffrande, mais tu m’as formé un corps. »C’est cela le mystère de l’Incarnation :Nous avons un Dieu qui est humain.Dieu qui se fait humain, l’un de nous…Dieu qui se laisse former un corps par une jeune femmequi lui donnera son amour, son sang, son cœur. En voyant Marie arriver, avec Jésus dans son ventre, Élisabeth s’écrie :« Tu es bénie entre toutes les femmes, et le fruit de tes entrailles est béni.»ce sont là les mots que la liturgie a repris pour la prière, tellement connue, du « Je vous salue Marie »Quant à l’enfant qu’Élisabeth porte, il sera le Précurseur du Sauveur.Jean Baptiste indiquera à ses disciples que Jésus est celui qu’annonçait le prophète Michée :« Toi, Bethléem Éphrata, le plus petit des clans de Juda, c’est de toi que sortira pour moi celui qui doit gouverner Israël ». Quelles sont les conséquences pour nous-mêmes en 2024 ?N’ayons pas peur de vivre la réalité charnelle de notre foi.Nous ne croyons pas en des idées, ou des théories…Notre foi est la reconnaissance de Dieu dans la chair de Jésus,  son Fils donné au monde.Préparons-nous à célébrer Noël en observant les signes de sa présence.Dieu nous fait signe encore aujourd’hui. Soyons en conscients :Le mystère de la Visitation, continue de se vivre aujourd’hui.Il se vit de deux façons :– Fréquentons l’Ecriture. La Parole de Dieu.Ne laissons pas nos bibles dans nos bibliothèques.– Et allons à la rencontre de nos frères humains.C’est à l’occasion des rencontres humaines de tous les jours que nous pourrons trouver le Christ Présent, vivant, ressuscité au milieu de nous.Nous allons maintenant célébrer l’Eucharistie. Puisse-t-elle nous faire entrer dans le mystère de Noël.Que la sainte Vierge et Sainte Élisabeth nous accompagnent pouraccueillir Celui qui vient, qui est venu et qui viendra. Amen! Père Dominique Lemahieu Wambrechies , le 22 décembre 2024

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