Edito
Heureux hasard du calendrier qui fait coïncider le mercredi des cendres avec la Saint Valentin !
Oui : c’est une belle occasion qui nous est donnée pour redonner le vrai sens de cette préparation à Pâques que nous allons vivre pendant 50 jours.
Quel magnifique témoignage, si le monde pouvait se rendre compte que les chrétiens sont d’abord et avant tout des amoureux !
Amoureux de Jésus, nous le sommes, puisque nous portons son nom (Christ – Chrétiens : la même racine de vocabulaire). Amoureux de notre humanité, nous devrions donc l’être, à l’image de Jésus qui a donné sa vie pour elle, et tout aussi merveilleusement : pour chacun, chacune d’entre nous. Amoureux de notre monde, nous devrions pleurer de tout ce qui l’abime.
Nous habitons notre terre. Elle est notre demeure commune. Comment mieux l’aimer ? comment mieux la préserver ?
Nous habitons ensemble sur la même planète. Les gens qui nous entourent constituent les graines dans le terreau fertile de notre propre existence. Comment mieux nous aimer les uns les autres ? Comment proposer une vitalité toujours nouvelle à notre monde en recherche de sens ?
La « pénitence » à laquelle nous allons être invités pendant ces 50 jours pour nous préparer à la
fête de la résurrection, puis pendant ces 50 autres jours suivants, pour nous préparer à la Pentecôte, loin d’être culpabilisante, n’est-elle pas d’abord une recherche d’édification de fraternités ?
Partager la Parole de Dieu, de différentes manières : dans nos quartiers, avec nos amis, en proposant à d’autres à vivre cette expérience pendant 100 jours ! Tel sera notre thème pastoral de cette année : FRATERNITE !