« Regardons le don de Dieu ; confessons l’amour de Dieu »

La période du Covid que nous venons de traverser nous a rendus davantage « individualistes ». Redécouvrons le pluriel de cette première piste de carême pour nous préparer à vivre le pardon du Seigneur : Regardons ; confessons.
L’aventure humaine a en effet une dimension collective. C’est bien pour cela que notre démarche communautaire a du sens : C’est toute l’Eglise, peuple de Dieu, qui annonce la miséricorde de Dieu, et qui se reconnaît « assemblée constituée de pêcheurs appelés à se convertir ».
Mais… Que regarder ? Que confesser ? Vers quoi, vers qui se tourner ?
Avant de « regarder » ce qui va mal ; avant de « confesser » nos fautes et notre péché… regardons et confessons l’immense amour de Dieu pour nous tous, et pour chacun d’entre nous. Cet amour est un don : un cadeau gratuit.
Qui que nous soyons, quelle que soit notre situation économique, sociale, psychologique, ou spirituelle, nous n’aurons jamais fini de nous émerveiller de ce surcroît d’amour que Dieu nous offre à chaque instant de notre existence.
L’une des particularités de notre foi chrétienne réside dans ce savant équilibre entre l’individu et la communauté : Dieu aime tout le genre humain (Jean 3,16 ; 1 Jean 4,7 ; 2 Pierre 3,9). Quelles que soient ses imperfections, l’humanité est son chef-d’œuvre dans la création (Genèse, 1,28).
Pourtant, dans le même mouvement, Dieu aime et connaît individuellement chacun d’entre nous. Chacun a du prix à ses yeux (Isaïe 43,4).
Ce prix, Jésus le paiera de sa vie : par sa mort et sa résurrection, le Christ nous ouvre les portes de la vie éternelle (1 corinthien 15, 20).
Bénissons Dieu et glorifions-le en tout temps (psaume 33) ; car il est tendre et miséricordieux, lent à la colère et plein d’amour (Psaume 108).