Vous n’avez pas pu participer à la rencontre interparoissiale du samedi 3 février ?
Vous avez trouvé le temps d’échange trop court ?
Vous désirez poursuivre et nous apporter d’autres éléments dynamisants pour nos trois paroisses, mais vous ne savez pas comment ?…
Un monde en mutation : notre place de chrétien (s) ?
Objectif : Construire un projet pastoral commun à nos trois paroisses pour la Pentecôte 2024.
Nos trois paroisses et nos villes connaissent de profondes mutations : démographiques, écologiques, économiques, technologiques et éthiques. Comment voulons-nous annoncer la Bonne Nouvelle de Jésus-Christ ressuscité et vivant parmi nous ?
1er défi : un défi démographique
« Quand deux ou trois se réunissent en mon nom, je suis au milieu d’eux » Mt 18, 20
Les friches industrielles de nos trois villes se transforment en « champignons d’immeubles », ce qui aura pour conséquence une augmentation de 1500 habitants d’ici 2030, et 2030 c ‘est déjà demain . Ces populations nouvelles vont devoir « vivre ensemble » alors qu’elles ne se sont pas choisies. On voit poindre des « micros quartiers ». Ces populations auront besoin de baptêmes, d ‘écoles, de mariages, de funérailles…
Et nous entant que chrétiens, quelle est notre place ? Quel est notre rôle ?
Cela me pose des questions, dont celles-ci :
1- Mes immeubles sont le plus souvent « sécurisés » : comment entrer en contact avec les occupants ?
2- Les apôtres , au temps de Jésus, ont commencé avec de toutes petites fraternités ; à leur exemple, comment pourrions-nous participer à cette évangélisation de terrain ?
3- Quelle présence d’Église, souhaitons-nous proposer à ces familles ?
4- Et si on suscitait des rencontres fraternelles ? Si oui, mais comment ? Où ? Sous quelle forme ?
5- Comment organiser nos propositions paroissiales en fonction de cette nouvelle population ?
Quelles propositions faisons-nous ?
2ème défi : un défi écologique
« Nos réactions sont insuffisantes alors que le monde qui nous accueille s’effrite et s’approche peut-être d’un point de rupture. Quoi qu’il en soit de cette éventualité, il ne fait aucun doute que l’impact du changement climatique sera de plus en plus préjudiciable à la vie et aux familles de nombreuses personnes. Nous en ressentirons les effets dans les domaines de la santé, de l’emploi, de l’accès aux ressources, du logement, des migrations forcées, etc… »
Pape François, in Laudate Deum, §1
Cela pose des questions dont celles-ci :
1- Comment à mon niveau, puis-je vivre une « sobriété heureuse », et respectueuse de l’humain ?
2- Papier, SMS, internet, mails, sont hyper énergivores. Comment aider notre planète tout en communiquant mieux entre nous, ai,si qu ‘avec les personnes qui se tiennent aux périphéries de l’Église ?
3- Chauffage, réfrigération : comment adapter nos églises diocésaines aux énergies durables ?
4- Comment faire de nos églises un lieu d’accueil en temps de canicule ? Pour y proposer quoi ?
5- Comment imaginer nos jardins de presbytère, pour fleurir et décorer nos églises, de façon écologique ?
6- Quel accueil pourrons-nous offrir aux réfugiés climatiques ?
Quelles propositions faisons-nous ?
3ème défi : un défi économique
Le concile Vatican 2 a rappelé « aux hommes de bonnes volontés » le devoir d’organiser la terre d’une manière plus juste et plus pacifique.
« Le combat pour la justice et la participation à la transformation du monde sont une dimension constitutive de la prédication de l’Évangile. »
Cela pose des questions, dont celles-ci ?
1- Nos villes risquent de devenir des « cités dortoirs » : le jour, les paroissiens sont au travail, le soir ; ils dorment ; me week-end, ils se reposent, font du sport, se détendent au bord de mer… En tant que membres de la communauté chrétienne que proposer pour dynamiser la vie sociale, économique au cœur de nos cités ?
2- De nombreux immeubles d’habitation sont en cours de construction dans les anciennes « friches industrielles du bord de Deûle ». Le risque de « chacun chez soi » et du « chacun pour soi » n’est pas négligeable. Les faubourgs parisiens connaissent le phénomène de ghettos et de circulation de la drogue. Que proposer, en tant que chrétiens, pour permettre « de mieux vivre ensemble » ?
3- La crise COVID a accentué l’isolement dans le travail : « le télétravail » éloigne les relations humaines dans le travail . Que proposer, en tant que chrétien, pour favoriser davantage de fraternité ?
4- Dans notre société moderne ; « tout s’achète et tout se vend ». Le message de l’Évangile nous invite à la gratuité « vous avez reçu gratuitement…donnez gratuitement » (Mt 10,8)
Comment redonner du sens au mot « communauté » chrétienne ? Comment « ouvrir nos portes » ? Comment mieux nous accueillir les uns les autres ? Comment être davantage solidaires ?
5- Chacun a le droit à une juste rémunération de son travail. Comment, en tant que chrétien, je contribue à la justice et à l’équité économique , là où je vis ? Par exemple : commerces de proximité, emploi des jeunes, priorité aux pauvres…
Quelles propositions faisons-nous ?
Quelles propositions faisons-nous ?
4ème défi : un défi technologique et éthique.
L’intelligence artificielle, le développement des technologies du numérique, de la biotechnologie viennent bousculer tous nos repères, nos façons d’enseigner, notre rapport à la Vérité. Nos aînés sont en rupture digitales et isolés.
Cela pose des questions, dont celles-ci ?
1- Comment accompagner nos aînés ou les personnes en rupture digitale ? Au sein de nos paroisses, comment pouvons-nous nous mobiliser pour créer de l’entraide digitale ?
2- Comment comprendre et accompagner nos frères et nos sœurs confrontés à des sujets difficiles comme la fin de vie, l’IVG, la GPA, la thérapie génique, plutôt que nous opposer systématiquement ?
3- Comment aider nos jeunes paroissiens à discerner ce qui est bon, beau, bien et vrai parmi toutes les informations disponibles sur les smartphones ?
4- Comment créer des liens d’amitié et de solidarité entre les paroissiens de générations différentes dans un monde toujours plus individualiste ?
5- Comment aider nos jeunes paroissiens qui se côtoient numériquement à se rencontrer dans la vraie vie ?
Quelles propositions faisons-nous ?
La suite à donner :
Pendant ce Carême, nous aimerions que des groupes réfléchissent (« fraternités missionnaires ? », groupes d’amis?) et travaillent aux différentes propositions formulées lors de l’assemblée, en discutent, vérifient leur faisabilité et soumettent des axes d’actions prioritaires à mener dans les années à venir pour nos trois paroisses ?
Nous avons besoin d’une équipe qui se réunisse autour de notre curé pour rédiger le projet inter-paroissial.
Ce projet doit être le fruit d’une réflexion collégiale afin de refléter chaque sensibilité.