La découverte du matin de Pâques

C’était, dit le texte, « de grand matin ».

C’était au petit matin. .

C’était au lever du jour. Comme aujourd’hui.

Il nous est bon de vivre cela ensemble ce matin.

Nous sommes comme ces femmes : s’étant levées de bon matin.

Oh nous ne sommes pas venus pour nous lamenter. Nous ne sommes pas venus pour accomplir les rites funéraires comme Marie Madeleine, Marie, mère de Jacques, et Salomé, venues pour embaumer le corps de Jésus.

Nous sommes venus contempler le tombeau vide.

Et la lumière a jailli des ténèbres.

Ils sont finis les jours de lamentation. C’est la lumière de la joie qui doit habiter notre cœur ce matin.

Mais cette joie n’est pas exubérante. Elle est frémissante… comme ces femmes qui furent remplies de frayeur en s’apercevant qu’on a roulé la pierre.

Oui… on a roulé la pierre.

La pierre… comme un symbole.

La pierre… dure… comme parfois la dureté de notre cœur.

La pierre a été roulée.

Il a changé nos cœurs de pierres en cœur de chair.

Tout ce que Jésus a dit pendant sa vie est vrai : l’appel des disciples, les béatitudes, les guérisons, les prédications… tout cela n’avait qu’un seul but :
Nous préparer à la victoire de la vie sur la mort.

En ce matin de Pâque qu’éclate la joie du ciel. Qu’éclate la joie des anges.
Qu’éclate la joie du monde : La vie s’est manifestée :
Par la résurrection du Christ, l’humanité toute entière est vivante, renouvelée, recréée.

+ Père Dominique Lemahieu, Curé

Saint André, Matin de Pâques, dimanche 17 avril 2022 à 6:30