
Depuis trois ans, avec l’épidémie de COVID, nous avons été bousculés dans nos habitudes.
Au fil de ces 5 semaines de carême, les différentes paroisses environnantes, constituant le territoire du »doyenné », nous proposent d’expérimenter et de goûter la bonté infinie de Dieu.
Car, oui : « le Seigneur est bon ! Heureux qui trouve en lui son refuge « (Psaume 11)
Dans la période chaotique que traverse notre monde en colère, il nous faut croire, avec encore davantage de conviction, que Dieu ne veut pas la souffrance, la misère et la guerre .
Alors, avant de regarder avec pessimisme ce monde, qui est le nôtre, commençons simplement à constater que : c’est dans ce monde-ci, et pas un autre, que Dieu aime. Dieu nous aime tels que nous sommes : avec nos creux et nos bosses..
Il est sans doute plus difficile de comprendre pourquoi un Dieu d’amour permet des catastrophes naturelles et des maladies.
L’omniprésence du mal qui déchire le monde suscite bien des interrogations. Il nous faut reconnaître que les hommes sont bien souvent à l’origine de leurs propres maux. Si le battement d’aile de papillon peut susciter un ouragan, combien plus la consommation excessive de nos sociétés post-industrielles peut épuiser les ressources naturelles de notre planète et créer des désordres.
Regardons notre vie et repérons ce qui n’est pas ajusté à la volonté de Dieu.
« Si tu savais le don de Dieu et qui est celui qui te demande à boire » dit Jésus à la Samaritaine (3ème dimanche de carême).
« Jésus est le visage de la miséricorde du Père . Nous avons toujours besoin de contempler le mystère de la miséricorde. Elle est source de joie, de sérénité et de paix. Elle est la condition de notre salut. » (Pape François).
Pari toutes les propositions qui vous sont faites dans ce calendrier de carême, je vous invite plus particulièrement retenir deux dates :
La nuit de la Réconciliation, le 31 mars de 20:30 à minuit (!) en l’église du Saint Sépulcre à Lambersart ; et/ou « Danse art et foi » à partir de 18:30 en l’église Saint Paul.
Ainsi que le matin du 1er avril (!!) pour une matinée du Pardon, en intergénération avec chacun d’entre nous ; les enfants du caté, leurs parents et leurs grands-parents.